C’est pour viabiliser davantage ces établissements du savoir et de l’éducation que l’état a accordé des montants considérables pour leur réfection et leur réhabilitation.
La commune de Béni Douala a vu le jour sous l’ère coloniale. Elle compte actuellement plus de 21500 habitants répartis sur une douzaine de villages. Elle comptabilise, aussi, 12 écoles primaires. Ces écoles étaient pour la plupart dans un état délabré du fait de la décennie noire et des événements qu’a connu la Kabylie dans le début des années 2000. Les priorités de l’état étaient, alors, ailleurs. Il fallait éteindre d’abord le feu qui consumait le pays avant de penser à autre chose. C’est pour viabiliser davantage ces établissements du savoir et de l’éducation que l’état a accordé des montants considérables pour leur réfection et leur réhabilitation. Le premier magistrat de la municipalité déclarera à ce sujet : «Pour l’exercice en cours seulement, nous avons bénéficié d’une cagnotte de 30 millions de dinars qui sera totalement consacrée à la réhabilitation des 12 écoles que compte notre commune. Il sera question de la réalisation de murs de soutènement, de clôtures, de dallages, de réfections des sanitaires, de travaux d’étanchéité et de diverses opérations d’embellissement des écoles. Nous sommes à la troisième opération du genre depuis notre installation à la tête de cette APC. L’école étant l’avenir de ce pays, c’est en ce sens que toutes les parties sont invitées à s’impliquer pour créer le maximum de confort aux apprenants». Signalons, au passage, que l’APC des Ath Douala soutient les cantines scolaires dans l’optique d’améliorer les repas des élèves. Ainsi, 18 quintaux de légumes secs et de pâtes ont été répartis sur l’ensemble des écoles de la municipalité toutes dotées de restaurants scolaires. Une aide qui permettra aux chefs d’établissements et aux gestionnaires de servir des repas consistants aux potaches, car les budgets alloués par l’éducation et l’APW ne pourront pas garantir une alimentation équilibrée à ces enfants. Un exemple que les autres APC doivent suivre. Quelques millions de centimes ne ruineront pas les communes et puis c’est pour la bonne cause. Ces élèves sont l’avenir de cette nation.
H. T.
