Mis à part une route secondaire joignant le chef-lieu de la commune de M’Chedallah et le village Ath Yekhlef et traversant la localité aucune autre artère n’a connu d’aménagements dans le village de Thamourth Ouzamour. Les villageois trouvent toutes les peines du monde pour sortir ou rentrer chez eux à cause de l’état d’impraticabilité des routes, lequel état s’est détérioré d’avantage depuis le passage du réseau du gaz naturel. Ceux qui souffrent le plus, de cet état de fait, ce sont les écoliers qui fréquentent l’unique école primaire du village. Ces malheureux sont contraints de patauger dans la boue pour pouvoir rejoindre leurs bancs de classe. En dépit des multiples réclamations adressées par les villageois, via leur association de village, aux différentes administrations, aucune suite favorable n’a été donnée jusqu’à maintenant. Du coté de l’APC de M’Chedallah, nous apprenons que le projet d’aménagement de routes dans ce village n’a pas été retenu pour l’exercice en cours. Ce qui fait que les villageois sont appelés à prendre leur mal en patience en attendant un projet qui ne se dessine toujours pas à l’horizon, et leur attente risque de durer dans le temps. Le même problème est encore vécu par les habitants du village Allaouche, situé sur les hauteurs de Thamourth Ouzamour. L’unique route menant vers ce village est tout simplement impraticable. Les villageois ont, déjà par le passé protesté contre cet état de fait par une action de rue, mais aucune suite n’a été donnée à leur doléance. Les responsables concernés, à leur tête les élus locaux, doivent se pencher sur le cas de ces deux villages, relevant d’Ath Yavrahim, qui sont tout bonnement injoignables. Un appel de détresse est donc lancé par les milliers d’habitants de ces deux localités à l’égard de leurs élus afin de leur venir en aide ne serait-ce que par des petits aménagements en attendant l’inscription du projet.
N. H.