Pour mieux expliquer la portée d’une telle opération, visant à créer un nouvel équilibre entre le cadre bâti et les espaces de circulation au chef-lieu, de part la nudité de ces derniers, un travail pédagogique a été mené à travers le cycle de réunions tenues avec les associations et les autorités locales.
Parlant d’un constat que le chef-lieu de la commune de Boghni abritant plus de 1500 habitants, en plus de la population de passage et de transit dépassant une dizaine de milliers d’âmes, attirées par les activités urbaines, accuse un déficit flagrant d’arbres d’alignement sur les trottoirs et les voies urbaines, un projet est né pour procéder à la plantation d’arbres au long du périmètre urbain. L’idée de créer un cadre pour réaliser un tel projet est venu du chef des services techniques de la commune, M. Brahim Fodil, lequel en comptant sur ses propres moyens a effectué une étude par laquelle, il a pu convaincre en premier le président de l’APC et d’autres partenaires, à savoir le mouvement associatif de la commune et les représentants des comités de quartier, ainsi que les organismes publics présents dans la circonscription, pour adhérer à son projet. Ainsi, pour mieux expliquer la portée d’une telle opération, visant à créer un nouvel équilibre entre le cadre bâti et les espaces de circulation au chef-lieu, de part la nudité de ces derniers, un travail pédagogique a été mené à travers le cycle de réunions tenues avec les associations et les autorités locales. Il a consisté à démontrer l’utilité de la plantation des arbres, d’autant plus qu’à l’exception de la rue Amichi Ahcene, bordée de mûriers d’une trentaine d’années d’âge, les autres trottoirs sont nus. Sur un autre registre, l’initiateur du projet a expliqué à travers une brochure distribuée à ses partenaires, que «la plantation d’arbres dans l’espace urbain est possible du fait que la ressource hydrique, élément primordiale pour la survie des plants, est présente en abondance dans la ville de Boghni, traversée dans sa partie ouest par un oued coulant toute l’année, auquel on peut ajouter l’existence d’un système d’irrigation par gravité créé par les colons», ce qui a permis la circulation des eaux dans la partie basse de la ville, dotée aussi de trois fontaines publiques. En somme, ce qui est attendu, après la création d’un service communal chargé de l’entretien des espaces verts et l’accord donné par les membres de la société civile, de contribuer à cette œuvre importante dont l’impact dépasse l’amélioration ou le cadre de vie des citadins, car il s’agit en outre de protection de l’environnement, c’est de mettre sur pied le dispositif nécessaire pour entamer la première campagne de plantation des arbres dans l’espace urbain.
M. Haddadi
