Younes Boudaoud, le réalisateur du film Aqlagh nughaled en hommage à Fadhma N-Soumer, nous raconte dans ce bref entretien les moments forts du tournage, les problèmes rencontrés ainsi que les projets de l’association.
La Dépêche de Kabylie : Vous avez réalisé un nouveau film, Aqla-gh Nughaled, de quelle histoire traite-t-il ?
Younes Boudaoud : Ce film est un conte moderne il ne traite pas d’un sujet ou d’une histoire mais vient comme miroir pour orienter notre jeunesse désorientes et sans repères pour qu’ils cherche justement leur histoire première question
Dans quelles conditions avez-vous réalisé ce film ?
Ce film est réalisé dans de la douleur, des intimidations et des actes de sabotage, mais le courage de notre équipe qui a su souffrir et se taire, a réussi à faire son travail et atteindre son objectif.
Le film vient d’être primé en France, quel est votre sentiment ?
Un sentiment de fierté et de soulagement et qui est le même chez mes acteurs et actrices. On est heureux et cela renforce nos rangs et nous donne le courage de continuer.
Des acteurs qui ont joué dans le film estiment que vous les avez lésés, quel est votre commentaire ?
Je voudrais bien savoir qui sont ces acteurs ? Ils savent tous qu’au sein de notre association, je ne commande pas seul et je ne décide pas seul. Ils sont membres à part entière, donc ne peuvent se léser eux-mêmes. On est toujours ensemble et nul n’est lésé ni abandonné au sein de notre équipe de Aqlagh Noughaled. Nous sommes une association, on réalise ensemble, on soufre ensemble et on lutte ensemble.
Des projets à l’avenir ?
On a des projets de deux films qui sont déjà en période des premiers essais. On a des projets avec certaines chaînes de télévision sur des épisodes humoristiques. Actuellement, on est en train de tout faire pour arriver à faire parvenir le film Aqlagh Noughaled aux cinéphiles kabyles. Ce film, faut-il le souligner, a été primé lors de la Rencontre des occidentaux méditerranéenne, le 19 septembre écoulé. Il vise à prouver que Fadma N-Soumeur a vaincu en France et qu’elle n’a perdu qu’à cause de la trahison dans sa Kabylie, et on veut encore la trahir ? Mais telle une vague qui revient nous dire, nous voila de retour!
Propos recueillis par R. C.