Mme Jeanne, l’autre façon d’aider

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Si la solidarité dans un pays comme le nôtre est primordiale, surtout avec un taux de pauvreté qui ne cesse d’accroître au fil des années, on est tenté de dire, aussi que la solidarité et le caritative viennent justement quand la solidarité officielle, fait défaut.

C’est le manque de solidarité de prise en charge, du côté officiel que des âmes charitables comme Jeanne, viennent combler ce vide, qui dans la réalité tout un département ministériel lui est dédié.

Elle Française, mais “Algérienne de cœur», aime-t-elle à répéter. C’est G. Jeanne, une femme à la silhouette fragile, vu le poids des années mais avec un cœur gros comme l’est son courage.

Il faut souligner au passage que Mme Jeanne n’active pas dans un cadre associatif.

“Je demande santé car le courage, j’en ai pour continuer ma mission», affirme-t-elle.

Mariée à un Algérien d’Oum El Bouaghi, Jeanne, cette femme-charité s’occupe des enfants malades et hospitalisés. Elle s’occupe aussi des mamans de bébés malades, car “elles ne sont pas prises en charge par les hôpitaux», a-t-elle constaté et d’indiquer qu’elle “ne cherche pas l’argent pour sa mission mais d’autres produits”.

Entre médicaments, jouets et habits, Jeanne mène une mission humaine au profit des enfants malades et de leurs mamans. “Je m’occupe des gosses hospitalisés», a-t-elle indiqué.

Elle a su, à travers ce travail bénévole, donner un autre sens à l’altruisme, la charité et la bonté.

“Je vais dans les hôpitaux algérois comme Beni Messous et Bir Traria pour distribuer les dons des gens qui m’aident dans ma mission», a-t-elle souligné avant d’ajouter que “mes filles qui sont en Belgique m’envoient des médicaments”.

Pour cet hiver, hormis les dons qu’elle a distribués dans les hôpitaux, elle veut lancer une opération dénommée, “une brassière pour chaque bébé malade”. A travers cette opération, Jeanne nous explique que, “c’est un appel à toutes les mamans afin qu’elles nous confectionnent une brassière chacune. Celles-ci seront, a-t-elle ajouté distribuées pour les gosses malades surtout ceux des hôpitaux”.

Evoquant la source des financement de ces opérations, Jeanne a indiqué qu’elle ne reçoit jamais de l’argent “mais je préfère des dons, du matériel, des habits…” Plus explicite, elle a ajouté que cette manière de faire “nous facilite la tâche”.

Avant qu’elle conclue sa discussion, elle a révélé que plusieurs personnes de Kabylie, notamment des habitants des Ath Yenni “m’ont beaucoup aidé”.

Plusieurs parents de malades l’ont sollicité pour des médicaments indisponibles en Algérie. A travers son geste, Jeanne prouve que les valeurs de l’humanité sont impérissables… !

M. Mouloudj

Pour prendre attache avec Mme Jeanne voici ses numéros :

021 69 86 14 ou 0774 48 78 21

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