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18 540 millions de dinars d’investissement et 4 145 emplois à créer

L’agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) de Tizi-Ouzou a réalisé des taux plutôt satisfaisants pour l’année 2010.

En effet, le guichet unique de l’agence a reçu prés d’un millier de dossiers d’investissement ciblant plusieurs secteurs d’activité ce qui représente, en moyenne, trois dépôts chaque jour, dont 621 rien que pour la wilaya de Tizi-Ouzou (le reste des demandes concernant la wilaya de Bouira), et ce, pour un montant global de 18 540 millions de dinars. Sur ce chiffre, l’agence a déjà délivré 739 décisions d’octroi d’avantages et les estimations sont d’ores et déjà très optimistes pour ce qui est de la création de l’emploi, car l’on prévoit quelque 4145 postes pour les deux wilayas, dont 3185 pour Tizi-Ouzou. En décryptant les chiffres de l’ANDI, il est aisé de constater que le secteur des transports a accaparé l’essentiel des projets d’investissements, car plus des deux tiers des projets lui sont consacrés (677 dépôts pour 8540 millions de dinars et 1791 postes à créer). Le secteur du bâtiment et des travaux publics vient en deuxième position avec 151 déclarations d’investissement et 4076 millions de dinars de coûts, suivi du secteur des services, lequel englobe 51 projets, dont le montant avoisine les 3099 millions de dinars. Pour ce qui est de l’industrie, l’on apprend qu’ils sont plus de 45 investisseurs à avoir finalisé toutes les démarches auprès de l’ANDI. Leur global avoisine les 1856 millions de dinars et ils prévoient de créer 612 nouveaux postes d’emploi. Pour ce qui est de la portée de ces projets et de leur caractère économique, l’on a appris que parmi les dossiers les plus importants, il y a cet énorme projet d’investissement dans le domaine du tourisme, qui sera implanté dans la localité d’Azeffoun et qui coûtera 497 millions de dinars ; une usine de fabrication de matériaux de construction, une clinique privée à Tizi, une usine de fabrication de matériel métallique à Boghni ainsi qu’un autre projet touristique à Boudjima pour 57 millions de dinars. Ceci dit, et même si le nombre des dépôts de dossiers au niveau de l’ANDI est en nette croissance (ce qui est, en soi, un indice très favorable du point de vue économique), il n’en demeure pas moins que la réalisation effective de ces dossiers reste, quant à elle, une tâche très ardue pour la majorité des investisseurs. Ces derniers seront tout d’abord confrontés aux lentes procédures des banques, avant d’accorder les financements, puis à la rareté des assiettes foncières, de même qu’aux retards (souvent énormes) accusés dans la réception des équipement commandés. Signalons, enfin, que le suivi de concrétisation de ces projets et leur taux d’avancement seront assurés par les services fiscaux.

Ahmed Benabi

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