Les enseignants de Maâtkas à l’instar de ceux de toute la wilaya Tizi-Ouzou sont en colère. Le virement de leurs salaires n’est pas effectué. D’habitude et depuis plusieurs mois, les salaires sont virés à partir du début de la deuxième semaine du mois. Les enseignants, les administratifs et les corps communs sont ainsi privés de leurs dus. En cette période de vacances, les besoins sont multiples. Certains voudront s’offrir des voyages, ou faire plaisir à leurs familles en cette fin d’année. Hélas le service paye ne l’entend pas de cette oreille. «C’est du mépris, à chaque fois ce scénario se répète. Et ils ont le culot de nous faire travailler pendant les vacances. Tout cela pour qu’ils aient l’occasion de crier sous tous les toits qu’ils ont les meilleurs résultats. Ces bons résultats ne sont que l’œuvre des enseignants et de personne d’autre», dira un enseignant de Maâtkas.
Déconnexion, manque de liquidités et coupures d’électricité
Ces derniers jours, les coupures d’électricité sont devenues fréquentes à irriter les plus assagis. Avant-hier, à titre illustratif, le courant électrique n’est rétabli qu’à dix-huit heures. Les postes sont en manque de liquidités depuis plusieurs semaines. Les portables sont devenus silencieux et ressemblent plutôt à de simples gadgets pour enfants. La poste de Souk el Tenine dotée d’une puce mobi connect est prise d’assaut. L’argent y est mais l’ordinateur est déconnecté. Paradoxalement, à Maatkas, la connexion y est mais point d’argent. Allez comprendre quelque chose. Les usagers n’en reviennent pas. «Est-ce le retour aux années de rareté ?», se demandent-ils.
Hocine T.