Tout le monde en parle mais personne ne voit rien venir. La zone d’activité (ZAC) d’Ighil Ali, cette arlésienne qui alimente autant les discussions qu’elle nourrit l’espoir. Celui de voir cette circonscription vivant aux «crochets» de l’Etat. Se départir de sa vie végétale pour s’engager sur la voie de la croissance économique et de développement. «Nous avons ficelé un dossier que nous avons transmis au premier ministre. Ce dernier l’a transmis à son tour au département de l’agriculture», nous a fait savoir le premier magistrat de la commune. Une démarche somme toute platonique puisque, selon l’élève, le retour d’écoute se fait toujours attendre. Le terrain sous régime forestier et dont il est sollicité une distraction au profit de l’APC, est localisé au niveau du village Bouni. «C’est un site d’une superficie de 8 ha qui sied à ce genre d’activité», estiment les responsables de l’APC. «Si cette ZAC venait à se concrétiser, elle profiterait non seulement à Ighil Ali mais aussi aux communes limitrophes comme Boudjellil et Aït R’zine, que ce soit en terme de valeur ajoutée que de résorption du chômage», plaide-t-il.
N. M.