Djaffar, Tarik et Hayet, où l’art de se faire un… prénom

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Djaffar à la flûte et Tarik à l’harmonica, étaient magistralement présents jeudi soir à la salle Atlas, pour accompagner le paternel pour sa première partie algéroise. Si le premier revendique son statut de compositeur plutôt que de parolier même si la sagesse des mots savants qu’il emploie dans ses textes est inspirée de la pure sagesse d’un artiste en herbe, qui fait partie de la relève. Pétri de qualités artistiques, il maîtrise une dizaine d’instruments musicaux en sus des percussions.

Quant au second, Tarik, excellent joueur d’harmonica, s’il est moins connu dû grand public, il est en revanche d’une modestie remarquable. Les deux, en tout cas, reflètent le profil de Lounis, qui a su réussir à leur transmettre la didactique ancestrale et authentique d’un Homme, qui des son jeune âge, a appris l’art de cultiver et non d’imiter ; d’innover et non de copier ; et surtout de transcender et non de faire du sur place.

Hayet, elle, est artiste à sa manière. Elle ne chante pas, sinon en privé ne compose pas mais excelle dans le travail de la maquette.

F. Z.

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