La commune de Draâ El Mizan a bénéficié de plus de 200 locaux commerciaux dans le cadre de la mise en place du programme présidentiel « cent locaux commerciaux », destinés aux jeunes chômeurs.
Si les deux projets lancés sur la route menant vers Aomar et plus précisément à proximité de l’école primaire frères Khélifi ont été concrétisés, avec notamment la première tranche déjà attribuée, ceux prévus tout près du cimetière chrétien et à côté de la pompe à essence Naftal sur la RN 25, au nombre de136, accusent déjà un grand retard. Selon une source locale, ce dernier est causé notamment par la nature du terrain d’une part; et par le manque de moyens de la part de l’entreprise auxquels ils sont confiés, d’autre part. Notre source nous a appris, par ailleurs, que le marché a été résilié et qu’une autre entreprise va bientôt les relancer. Ce programme est d’une importance capitale pour les jeunes qui ne peuvent louer un local dans cette ville, pour lancer n’importe quelle activité. « D’abord, il faudra avoir beaucoup d’argent pour s’engager dans une location chez un particulier. Aujourd’hui, il est demandé de signer un contrat d’au moins deux années en versant cash la totalité qui atteindrait pas moins d’une cinquantaine de millions. Et croyez-vous qu’un chômeur possède ces moyens? », nous a interrogé un jeune voulant ouvrir un cabinet médical. Les diplômés notamment attendent ces locaux avec impatience. Malheureusement, ces projets prennent beaucoup de temps d’un côté; et aussi à quoi viendront s’ajouter toutes les lenteurs administratives d’un autre côté si l’on calculait toute la durée de la demande jusqu’à l’obtention de la décision d’exploitation. Pour le moment, aucun local de ce type n’a ouvert ses portes bien que nous ayons appris que le premier quota eut été déjà attribué. Selon une autre source, cela dépassait les prérogatives des élus locaux, car les blocages seraient ailleurs. En définitive, ces locaux doivent quand même ouvrir avant d’en faire l’évaluation pour déterminer précisément leur efficacité car de nombreuses personnes parlent de leur échec au point de dire que les jeunes chômeurs n’auraient pas de chance d’en bénéficier.
Amar Ouramdane