Il y a près de vingt ans, Kamel Ladjal, enseignant de son état et natif de la ville de Aïn Bessem, a pris attache avec une maison d’édition française pour éditer son recueil de poèmes. Pensées Universelles, la maison d’édition en question répondra favorablement au jeune poète. Elle lui signifiera, cependant, qu’il devait, au préalable, s’acquitter d’une somme d’argent. Il versera la somme d’argent exigée et attend l’édition de son œuvre qui ne verra jamais le jour. Le poète se rendra compte qu’il venait d’être arnaqué par une maison d’édition fantôme.
Deux décennies plus loin, l’édition de son recueil sera prise en charge par la direction de la culture.
C’est ainsi que la semaine dernière «Victime ou Coupable» paraîtra aux Editions Pas Sage. L’œuvre renferme un foisonnement de thèmes témoignant d’un comportement social dans les années quatre-vingt dix. Quelques réalités d’alors n’ont pas pris une ride, vingt ans plus tard.
Des vingt-sept poèmes que contient le recueil, s’imposent, entre autres : «Etre un homme… !», un texte qui nous renvoie l’image du macho qui se construit par opposition à la femme et «Victime», un autre texte dévoilant le parcours d’une prostituée.
A souligner que «Victime ou Coupable» n’est pas commercialisé : il est offert gracieusement aux bibliothèques municipales et autres écoles.
Salas O. A.
