Les mauvaises conditions imposées par l’insuffisance de moyens qui prédominent dans la pratique du karaté au sein de la ville de Sidi Aïch, tendent à essouffler ce sport au point de menacer son existence. Ainsi, même la restauration et le transport des athlètes lors des compétitions se présentent comme une difficulté à surmonter, ceci, sans oublier les salaires symboliques des éducateurs. «Tout cela se fait grâce aux cotisations des adhérents de notre club», a déclaré un membre du comité. Néanmoins, il existe des indices montrant la volonté de maintenir la vie de cette section, si l’on se réfère aux travaux d’aménagement de la salle réalise par l’APC et la daïra de Sidi Aïch. Sur un autre volet, plus de 100 athlètes dont certains sont des villages voisins, Tinebdar, El Flaye et Tibane, voire même de Tifra et Akfadou, composent cette section. On est tenté de dire que c’est le sport le plus pratiqué à Sidi Aïch, ce qui est une bonne chose pour la détection de jeunes talents puisque la majorité d’entre ces athlètes sont de la petite catégorie et école. En outre, ces jeunes s’entraînent avec 2 éducateurs : Haddar Yanis, 2e Dan et prépare son 3e Dan, et Chihout Youcef, 1er Dan, ceci sans oublier de citer les autres adjoints éducateurs et les encouragements de maîtres Mazri Sadik, un expert fédéral, 7e Dan. En résumant les résultats raflés par les karatékas, dont la majorité est de la petite catégorie, on a enregistré de bon résultats, avec plusieurs qualifiés au national, ce qui augure d’un bel avenir pour cette section pour peu que les moyens suivent.
B. Ouari
