Une semaine est déjà passée depuis la célébration de la fête de l’achoura.Qu’à cela ne tienne, les villageois de Helouane, ainsi que toutes les familles vivant à l’extérieur s’étaient données rendez-vous, une seconde fois, pour se rencontrer pour procéder au rituel de «Louziaâ». «Vous savez, cette fête était bien sûr, prévue pour le jeudi passé avec la journée de l’Achoura, mais la neige avait complètement gâché cette fête, d’autant plus que toutes les familles qui devaient rallier le village à partir d’Alger, Bouira, Draa El Mizan, Aïn Zaouïa et bien d’autres localités ne pouvaient pas atteindre le village, aussi, nous avions convenu de cette journée pour nous retrouver», nous déclare M. Mohamed Belkadi. Ainsi,en cette matinée du vendredi, la Djemaâ a procédé à l’immolation du taureau, puis au partage de la viande entre tous les présents, après avoir écouté les prières de Hadj Si Moh, le plus âgé du village, venu de Bouira. «C’est toujours un plaisir de nous retrouver au village avec nos familles et nos enfants.C’est vrai que comme tous les villages de Kabylie, le nôtre, en particulier avec sa situation géographique ne peut pas nourrir ses enfants. Nous sommes obligés d’aller loin pour gagner notre vie et garantir une vie meilleure et un avenir pour nos enfants. Sinon, le plus beau coin est celui où nos aïeux sont nés», nous confie M. Rachid Ouazani, intendant d’un lycée.
E. N. K.