Les habitants attendent le gaz de ville

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La daïra d’Ath Ouacif sise à une quarantaine de kilomètres, au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, compte environ 12.000 habitants, repartis sur 28 villages, nichées sur les hauteurs du Djurdjura ; elle souffre encore de l’absence d’une couverture avec le réseau d’alimentation en gaz naturel. Ses habitants assurent que le raccordement de leurs foyers au réseau d’alimentation en gaz de ville est plus qu’indispensable, notamment pendant la saison hivernale, qui s’installe et qui s’annonce rude, particulièrement pour les villageois qui habitent les hauteurs, vu les importantes chutes de neiges enregistrées dans ladite localité. En effet, ce déficit est à l’origine de la grogne des résidents de la daïra d’Ath Ouacif, qui se sentent marginalisés par les responsables. «Contrairement aux autres daïras de la wilaya, dont le raccordement au réseau de distribution ne pose pas de problème, la localité d’Ath Ouacif reste vraisemblablement la seule non concernée par ce programme», déclare un habitant du chef-lieu de daïra. Ces derniers nous ont déclaré qu’ils ont recours aux bouteilles de gaz butane pour réchauffer leurs habitations, cette situation est pénalisante pour les habitants, obligés qu’ils sont de transporter des bouteilles de gaz butane, qu’ils ne trouvent pas toujours en quantité suffisante, puisqu’il y a souvent un manque d’approvisionnement de ce produit de première nécessite, particulièrement en cette période hivernale. Les habitants sont ainsi contraints à des files interminables, pour pouvoir bénéficier d’une bouteille de gaz butane, cédée la plupart du temps à 350 DA si ce n’est plus. Une situation qui pousse de nombreux villageois à avoir recours à des méthodes archaïques, nuisant gravement à la nature pour réchauffer leurs foyers, en brûlant du bois coupé des forêts avoisinantes, ce qui a engendré un spectacle désolant de dégradation de la nature.

O. K.

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