Sur instruction du wali, le chef de daïra de Souk El Tenine a convoqué les membres de l’Assemblée populaire communale de Melbou à une réunion qu’ils ont tenue dans la matinée d’hier, et durant laquelle, ils ont débattu d’un seul point, à savoir la décision à prendre vis-à-vis de l’édile communal qui est poursuivi pénalement.
Comme attendu, d’ailleurs, les quatre membres frondeurs, issus du FFS, du RND et d’une liste indépendante, se sont prononcés pour la suspension du président d’APC conformément au code communal alors que ce dernier et ses deux pairs élus sur la liste du RCD, ont, bien entendu, voté pour son maintien. Cette délibération attend son approbation par la hiérarchie pour qu’elle soit effective. Selon un élu de cette Assemblée, alors que les sept membres avaient reçu la convocation du chef de daïra pour la tenue de la réunion d’hier, le président d’APC a osé après avoir travaillé seul pendant trois années, envoyer des convocations à une Assemblée pour le 26 du mois courant, dans le but d’installer les adjoints et les commissions afin d’annuler de facto la réunion du mardi.
La situation des APC bloquées dans la wilaya de Béjaïa a engendré des querelles entre élus des différentes tendances.
Pour le cas de la commune de Melbou, des rapports ont été faits par les élus de l’opposition (1Indépendant, 1RND, 2FFS) contre la gestion du président de l’APC (RCD) avec une majorité relative de trois sièges sur sept que compte cette localité.
Ce n’est que depuis le passage de l’actuel wali dans cette commune dans le cadre de ses sorties de reconnaissance des lieux et de contacts avec les élus et la société civile que la situation a bougé. Effectivement, ce jour là les élus frondeurs ont interpellé le wali sur la situation de dysfonctionnement entre les élus à l’Assemblée communale laquelle se répercute sur le fonctionnement de la mairie et sur l’intérêt de la population.
A. Gana