Belkhadem a domestiqué la commission de discipline

Partager

Dans un communiqué parvenu hier après-midi, à notre rédaction, le mouvement de redressement et de l’authenticité qui couve au sein du FLN a vivement réagi à l’exclusion de Mohamed-Seghir Kara et de El-Hadi Khaldi. En effet, et selon le document c’est “Par le biais de la presse nationale, que nous avons été informés de la décision du gel de la qualité de membres du “Comité central” des frères El-Hadi Khaldi et Mohamed Seghir Kara.

Cette décision prise par Abdelaziz Belkhadem et son ami intime Omar El Ouzzani président de la commission de discipline ne nous étonne pas….’’ Plus loin dans le communiqué cette décision est qualifiée “…d’illégale sans même respecter les formes en faisant semblant de discuter l’objet ou les demandes…’’ Pour les redresseurs, il s’agit là “d’une marque de servilité et de reddition devant la décision du secrétaire général, l’encourageant à persister à commettre les violations flagrantes afin d’exclure les cadres du parti qui s’opposent à lui.” Pour le mouvement de redressement et de l’authenticité les causes qui justifient la justesse et la pertinence de leur position vis-à-vis du secrétaire général et l’illégitimité du comité central sont diverses, entre autre, il est souligné “Le même Comité central a délivré un chèque à blanc au secrétaire général, sans même discuter un seul chapitre du budget et sans constituer une commission ad-hoc en son sein, comme le veut l’usage lors de l’examen du dossier du budget pour s’assurer de la régularité de la conformité et de la sincérité des opérations liées aux dépenses d’une part, et s’informer sur le sort réservé aux dons financiers prodigués par les ‘’ bienfaiteurs ‘’ comme les désigne M Belkhadem.” Pour cela, les auteurs du document estiment nécessaire “….une réaction des institutions publiques compétentes en la matière pour enquêter sur les finances et les dépenses du Parti conformément à la loi.’’ Toujours à propos de l’exclusion de Kara et de Khaldi, le mouvement de redressement s’indigne contre cette décision “arbitraire” et “discriminatoire’’. Ainsi, il est fait état que “….M Belkhadem n’a même pas osé établir une décision de transmission officielle destinée à la commission de discipline, décision devant normalement mentionner les noms des personnes concernées et les fautes qui leur sont reprochées.” …Ce qui a poussé les frères Mahmoud Khedri et Mohamed Bourayou, respectivement membre et vice-président de la commission de discipline à refuser par principe d’examiner le dossier et participer aux réunions tenues à cet effet… En procédant au remplacement de ces deux frères au pied levé par deux autres membres, le secrétaire général donne la preuve qu’il domestique ladite commission et la modèle à sa guise et selon son bon vouloir en faisant d’elle une marionnette et un outil de répression entre ses mains, ce qui confirme son esprit autoritaire, despotique, individualiste et revanchard. En vérité il refuse toutes opinions contraires à ses caprices et ses visées même si ces opinions sont exprimées dans le cadre réglementaire. Enfin le document souligne que “…. lors de la dernière session du “Comité central’’, M Belkhadem, sans le savoir a dévoilé une facette de sa stratégie en administrant la preuve qu’il œuvre inlassablement à remplacer la composante humaine du parti tout en tentant de la vider de son contenu idéologique en la déviant de sa ligne politique.’’

Hafidh.B

Partager