«Espérons que la nouvelle année nous apporte quelque chose de nouveau, surtout en ce qui concerne la route du village», sont les propos d’un membre du comité de village d’Ihoubaren dans la commune de Tizi-Gheniff. D’emblée, cet interlocuteur nous évoque l’état de cette route et les promesses des autorités locales. «Vous savez, c’est une piste impraticable. Après la poussière de l’été c’est la boue de l’hiver. Les habitants de notre village y pataugent quotidiennement. Toutes nos démarches ont abouti à des promesses. Nous attendons qu’elles soient concrétisées dans les prochains PCD en 2011», a enchaîné la même personne. Dans le même sillage, cette dernière nous parle de la vingtaine de lycéens poursuivant leurs études à Tizi-Gheniff. «Même à six heures du soir, ils sont déposés par le bus de ramassage scolaire à Tizi-Lekhmis, à plus d’un kilomètre de leur domicile. Le bus ne peut emprunter la Piste», a ajouté un autre intervenant. «Nous interpellons pour une énième fois les autorités locales de notre commune. Sommes-nous des citoyens de cette municipalité ou non?», s’est interrogé le premier interlocuteur. Les habitants d’Ihoubaren sont toujours enclavés. Leur souhait en cette fin d’année est de voir enfin cette piste revêtue au moins en tri couches. D’autres villages souffrent de ce manque à l’image d’Attatla, qui vit dans cette situation désastreuse depuis des années.
A.O.