Après avoir connu un retard considérable en matière de pénétration, la daïra de M’Chedallah semble faire depuis ces deux dernières années l’objet d’un intérêt particulier de la part des responsables de la Sonelgaz qui donnent la nette impression de vouloir combler en menant une …offensive généralisée par le lancement des travaux de transport et distribution du gaz de ville qui, faut-il le rapporter, est passé du statut de commodité à celui de nécessité absolue et cela pour plusieurs facteurs, le plus important parmi ces facteurs étant le développement. En effet, un taux d’environ 65% de pénétration à travers la daïra est déjà réalisé selon des sources proches de ce secteur, avec l’APC de M’Chedallah (commune mère) en tête du classement à hauteur de 80 % de pénétration. Notre source ajoute que la couverture à 100% de cette daïra est l’objectif fixé d’ici 2014 et cela en exécution du programme quinquennal 2010/2014 du président de la république, un objectif qui reste à la portée de la plus importante société algérienne après Sonatrach, selon le responsable d’un bureau d’étude qui exerce dans cette filière du gaz. Cet état prévisionnel peut être qualifié sauf imprévu, de certitude, sachant que l’actuel wali M. Ali Bougarra a fait de ce projet de raccordement en gaz de ville de la wilaya de Bouira son cheval de bataille, depuis son installation voilà bientôt 3 ans, malgré le fait que son ardeur et celle de la Sonelgaz butent sur plusieurs contraintes à l’origine du retard constaté dans certains projets, telles que les oppositions des particuliers ou encore le surcoût des biens admis à l’indemnisation, ajoutés à de fréquentes défaillances de quelques entreprises de réalisation ou de bureaux d’étude à l’exemple des communes de Saharidj et d’Aghbalou que ces contraintes ont durement pénalisées, d’où leur classement tout à fait en bas de la liste en matière de raccordement. Toujours est-il que les travaux sur le réseau du transport de ces deux communes sont lancés, mais ne connaîtront certainement pas le même rythme d’avancement qu’ailleurs, par le fait d’être toutes les deux situées en haute montagne avec un relief fort accidenté. Rappelons qu’à Saharidj, la défaillance du premier bureau d’étude qui a causé un retard considérable quand au lancement des travaux, a été à l’origine d’une récupération politique qui a failli déstabiliser un climat social déjà fort délétère, ne serait ce l’intervention du wali qui a tiré les choses au clair à propos de ce projet en pointant du doigt, sans contours ni détour, le véritable auteur de ce retard lors de l’inauguration et la mise en service du gaz de ville au village Ath Yevrahim dans la commune de M’Chedallah.
Oulaid Soualah

