Cette fois ce n’est pas seulement les prix des fruits et des légumes qui s’emballent. La fièvre a atteint malheureusement des produits de large consommation. A l’occasion de la nouvelle année 2011, les consommateurs se sont réveillés brutalement. La première mauvaise nouvelle de l’année est sans nul doute, la subite augmentation des prix de l’huile de table (l’huile sans goût) et le sucre. Désormais, le litre d’huile qui se vendait il y a seulement quelques jours à 120DA le litre est passé à 150 DA. Le sucre a connu également une envolée spectaculaire, 115 DA le kilo alors que la semaine passée, il n’était qu’à 100DA. On parle aussi d’une probable augmentation du prix de la semoule. Un sac de 25 kilos dépasserait les 1000 DA. Un citoyen venu faire ses emplettes au marché de Souk El Tenine n’hésitera pas à tirer à boulets rouges sur les responsables : «En guise de bonne année, nous avons eu droit à des augmentations exagérées. On nous a donné quelques sous d’une main et on nous les retire de l’autre. Ce pouvoir doit partir avant d’affamer tous les Algériens. Voila la réjouissance à laquelle a appelé le chef du gouvernement. L’augmentation des salaires, la création de l’emploi, la construction de logements en 2011 et de plein d’autres promesses qui ne seront jamais tenues. L’Algérien a de quoi être fier, puisque ailleurs on applique des politiques de rigueur et d’austérité. Il a tout de même oublié de parler de ces augmentations qui vont torturer les citoyens et qui vont semer la pauvreté et la famine à travers le territoire national». Nous avons appris également que d’autres produits de large consommation connaitront eux aussi des augmentations conséquentes. Un commerçant de la localité révélera : «Notre fournisseur nous a demandé de présenter le registre de commerce à la prochaine livraison. Tout sera facturé. Les impôts vont certainement augmenter et notre marge ne restera pas de marbre». C’est comprendre par là que les prix vont s’envoler. Le consommateur sera le seul à régler la facture.
H. T.