Draâ El Mizan : Le sucre cristallisé à 120DA

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Certains produits de large consommation subissent des hausses inattendues. Ainsi, le sucre cristallisé occupe le devant de cette scène. Depuis près d’une année, il est en hausse. Le dernier prix affiché en ce début d’année est de 120 Dinars. « On ne comprend absolument rien. A chaque lever du jour, il subit une augmentation. On parle même qu’il atteindrait les deux cents dinars. C’est incroyable! », s’exclame un consommateur accosté devant un magasin d’alimentation générale. Pour les grossistes et les commerçants, cela dépend du coût de ce produit sur le marché international. En une année, il est passé du simple au double. L’autre produit de large consommation qui n’est pas en reste est l’huile de table. Le bidon de cinq litres (deuxième choix) a subi une augmentation de cent dinars en une semaine. Il est passé de 640 dinars à 740 dinars. « Qui pourra gérer son salaire avec cette anarchie? », s’interroge un autre citoyen.

Plus de pénurie de lait

La distribution du lait est entièrement rétablie dans toute la région. « Le temps de la pénurie est révolu du moins pour ces derniers jours », lance un passant qui voit des centaines de sachets de lait exposés devant la devanture d’une épicerie au centre-ville de Draâ El Mizan. « La livraison est quotidienne. Quand l’offre dépasse la demande, il n’y a pas lieu de spéculer. Le commerçant peut demander la quantité qu’il désire. Nous avons déjà dit que le problème se posait au niveau de la production et non pas au niveau de la distribution », nous a confié un livreur. De leur côté les consommateurs sont satisfaits. « Dieu merci, on n’a pas besoin de connaître le commerçant du coin pour qu’il nous serve un sachet de lait sous le manteau », tel est l’avis d’un consommateur qui énonce au passage le proverbe  » quand on veut, on peut ». A méditer. Aussi bien dans les villages que dans les centres urbains de tout le versant sud de la wilaya, la pénurie de lait a été bannie.

Amar Ouramdane

Ouled Aïssa

On patauge dans la boue

« Après avoir bloqué la RN 25 pendant deux jours, on nous a promis de prendre en charge cette route qui mène vers notre village », nous a dit un citoyen d’Ouled Aïssa, une petite bourgade à la périphérie de Draâ El Mizan. Et d’ajouter: « Effectivement, une opération y a été lancée. L’entreprise a commencé. Deux jours après, les travaux sont à l’arrêt et on ignore les causes. Une chose est sûre: elle est devenue plus qu’impraticable. On patauge dans la boue. Notre calvaire continue ». Notre interlocuteur a raison quand on voit l’état de cette route: le bitume a disparu, nids de poule, crevasses, de la boue partout. Les habitants de ce versant rencontrent de nombreuses difficultés pour rejoindre leur lieu de travail. Même les automobilistes « clandestins » ne desservent pas ce village. « Nous interpellons les responsables à agir vite », tel est l’appel d’un groupe de citoyens.

A. O.

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