Une patrouille de l’ANP a mis la main au début de cette semaine, près de Dellys, sur deux individus fortement soupçonnés d’accointances avec l’ex-GSPC.
Ladite action a eu lieu, selon nos sources, à la sortie est du village côtier précité. Originaires d’Annaba, les deux suspects ont été interceptés par les militaires, alors qu’ils étaient à bord d’un véhicule de type Toyota, transportant 30 sacs d’ammoniac.
Partant du fait qu’une telle substance est fréquemment utilisée avec d’autres produits par les terroristes, dans la fabrication de bombes artisanales, les services locaux de sécurité ont procédé à l’arrestation des deux mis en cause.
Dans la même contrée, précisément au lieudit Sidi El Madjni, et ce, une semaine auparavent, trois autres suspects ont été appréhendés par la police judiciaire.
Ce fut, selon toute apparence, le prolongement de deux autres actions ayant permis dans la deuxième semaine de décembre dernier, le démantèlement de réseaux islammistes, aux alentours des Issers et de Bordj-Ménaïel. Pas moins de 15 éléments de soutien à l’ex-GSPC y ont été alors, mis hors circuit.
La cour pénale de Boumerdès a programmé par ailleurs, en fin d’après-midi d’hier, l’ouverture du procès d’une dizaine de personnes poursuivies pour appartenance à un groupe armé ; ces dix mis en cause sont impliqués selon l’arrêt de renvoi, dans la planification de l’attentat à la bombe contre une patrouille policière en mai 2006, près du lycée Chajai Ahmed de Bordj-Ménaïel.
Parmi les inculpés, quatre ont été mis sous mandat de dépôt, après leur arrestation, alors que les six autres avaient bénéficié de la liberté provisoire. 18 autres terroristes seront incessamment jugés pour appartenance à un groupe terroriste.
Salim Haddou
