Relevant du village Ath Sahridj, le quartier Ath Aâli Oukaci sis à moins d’un kilomètre au nord du grand centre urbain de la commune de Saharidj, relevant de la daïra de M’chedallah, le village demeure sans accès en dépit des multiples réclamations des villageois. Selon quelques résidants de ce quartier, une dizaine de lettres de doléances ont été adressées aux responsables municipaux en vu de prendre en charge l’unique chemin reliant leur habitations vers l’extérieur. Une route qui n’a jamais connu de revêtement jusque-là et qui est laissée au stade d’une piste agricole boueuse en hiver et poussiéreuse en été malgré le nombre important d’habitants de ce quartier. Selon quelques responsables de l’APC de Saharidj, cette route est inscrite dans le cadre du projet de l’amélioration urbaine dont a bénéficié la commune à la faveur des plans de développement local, durant l’exercice écoulé et ce, avant que le wali de Bouira n’ordonne aux responsables locaux de surseoir aux travaux d’aménagement des routes jusqu’au passage des conduites du gaz naturel. Ce qui fait que l’aménagement de cette route ne sera pas pour demain, car les travaux de ce dernier projet ne sont même pas lancés, et leur achèvement risque de durer dans le temps. Ainsi, les habitants du quartier Ath Aâli Oukaci, dont le nombre avoisine les 600 âmes, doivent prendre leur mal en patience et continuer à patauger dans la boue pour sortir ou rentrer chez eux. Ceux qui souffrent le plus de cette situation sont sans nul doute les personnes âgées et les petits écoliers. Ces derniers trouvent tout le mal du monde pour traverser cet itinéraire d’une longueur d’environ un kilomètre.
Nadia H.