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Aïn Zaouïa Réhabilitation du réseau routier : Beaucoup reste à faire

La commune de Aïn-Zaouïa accuse un grand retard dans le domaine des travaux publics, notamment en matière de revêtement des routes. Ce constat ne date pas d’aujourd’hui du moment que l’état des voies carrossables n’a pas connu une grande évolution depuis des années dans les villages de la commune, à l’exception de quelques revêtements réalisés dans le cadre des plans communaux de développement. Le seul grand projet, mis en œuvre avec un réel impact sur la vie de la population, remonte à l’année 2006, période durant laquelle le chemin communal s’étendant du village Tazi-Tedlest jusqu’à Kantidja, en passant par la majorité des villages de Boumahni, a fait l’objet d’une opération de revêtement en béton bitumineux sur un tronçon de7km. Depuis, même si la commune, à travers le peu de projets proposés ou accordés pour soutenir le développement local, a un tant soit peu contribué à réhabiliter quelques routes vicinales et accès importants vers les villages, en recourant à des revêtements en tri couches, les choses n’ont pas bouge sur un autre plan, à savoir celui de répondre à la demande de la commune pour combler son déficit dans l’aménagement et la réhabilitation de son réseau routier en état de dégradation avancé pour ne pas dire totalement impraticable. A ce sujet, il faut savoir que la route, desservant les villages Ait Amar Mouh et Adebagh, est complètement oubliée en dépit de son importance, étant la seul voie de communication pour sortir les villageois de l’isolement, d’autant plus que l’état de la chaussée est déplorable à tout point de vue étant donne que sur plus de 4km, il ne reste aucune trace de revêtement, ce qui a poussé les transporteurs à ne plus emprunter ce chemin.

De même, les villages de Bouhamou et Ibrouham ne sont pas les mieux nantis dans le domaine puisque les habitants ont eu recours à des actions de protestations allant jusqu’à fermer le siège de l’APC dont le point commun, l’orque ces événements sont survenus, était de réclamer une route mieux adaptée à la circulation des véhicules. Mais, pour répondre à cette demande soutenue par l’exécutif communal, il faudrait que la commune bénéficie d’un supplément de projets sectoriels en travaux routiers, ce qui n’est pas le cas pour le moment. En somme, en ajoutant le centre urbain dont le périmètre devrait faire l’objet d’une préparation d’aménagement en intégrant les revêtements de ses rues dégradées et difficiles à la circulation, la commune devra faire face au classement de ses priorités pour répondre aux besoins, en comptant bien sur l’apport des responsables des travaux publics de la wilaya.

M.Haddad.

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