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Seddouk : Le cimetière saturé

Le cimetière populaire de la ville de Seddouk est centenaire. Combien de générations reposent dans ce monument qui, aujourd’hui, affiche complet. Il est plein au point où, durant toutes ces dernières années, il n y a pas un creusage d’une tombe sans que les ouvriers ne remontent des ossements, avons-nous appris. Voilà une raison qui a fait qu’en 2006, l’APC de l’époque, interpellée par des citoyens, a négocié avec un attributaire de la révolution agraire qui leur a cédé pour en faire un nouveau cimetière, une parcelle de terre se trouvant non loin de l’ancien cimetière. Seulement, le transfert de la propriété des domaines à la commune tarde à se faire. C’est ce retard jugé exagéré qu’a dénoncé un citoyen, en interpellant le wali lors de sa visite à Seddouk. «Nos morts sont otages de la bureaucratie. Pourtant, Seddouk est une commune qui possède presque une partie de son territoire qui appartient au domaine public, et nous sommes incapables de réaliser un nouveau cimetière, laissant nos morts s’entasser dans l’ancien.», fulmine le citoyen. Cette situation fait que, plusieurs familles habitant en ville enterrent encore leurs morts dans leurs villages

L. B.

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