Des pertes dans le secteur de l’apiculture

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«C’est la première fois que ça arrive, plus de 80% de mes ruches sont réduites à néant. J’ai tenté de faire mon possible pour éviter le désastre, mais le froid a eu raison de mes abeilles», se plaint Saïd, un jeune apiculteur dépité.

Sur les hauteurs de Chemini, situé à une quinzaine de kilomètres de la ville de Sidi Aïch, la vague de froid qui a marqué sa forte présence a laissé ses séquelles. En effet, l’élevage des animaux a subi moult pertes. Des apiculteurs déplorent la mort des abeilles. Par exemple, au lieudit Ahrik, nous avons constaté l’ampleur de la catastrophe. «C’est la première fois que ça arrive, plus de 80% de mes ruches sont réduites à néant. J’ai tenté de faire mon possible pour éviter le désastre, mais le froid a eu raison de mes abeilles. Actuellement, c’est le printemps, la saison propice à la procréation. Toutefois, avec les dernières perturbations climatiques, je pense que je n’aurais point de chance pour faire redémarrer mon investissement. C’est vraiment le déluge», estime Saïd, un jeune apiculteur qui assiste, impuissant, à l’effritement de ses efforts. Pour un autre éleveur des «petites bêtes», l’année en cours est aussi chaotique, même s’il évalue ses pertes à 60%. Ainsi, le froid tue. Parfois, le laisser-aller des gens est la première cause, mais parfois, c’est inévitable, vu l’ampleur des entraves qui font en sorte que les habitants des hauts lieux froids de la commune de Chemini se retrouvent emportés par le cours des évènements.

Ali Remzi

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