Jeudi dernier, le club Inner Wheel de Tizi-Ouzou (Ajgou Alemas), sous le parrainage de la Direction de la santé et en collaboration avec l’EPH Krim Belkacem de Draâ El-Mizan, a organisé une journée de sensibilisation sur le cancer de l’utérus au sein de la maison de jeunes Arezki Mansouri.
La salle de conférences a été prise d’assaut par des centaines de femmes, venues écouter les interventions prévues sur ce sujet. En effet, des médecins, des gynécologues, des infirmières, et le chef de service du centre de dépistage de ce cancer de l’hôpital, ont pris part à cette rencontre ô combien bénéfique pour les femmes. En plus des prospectus distribués et affichés, une conférence très importante y a été animée. A l’aide d’un data show, la 1ère conférencière a nettement présenté le thème en recourant même à des explications en tamazight. Ceci a, d’ailleurs, vivement intéressé les présentes. A travers son intervention, l’oratrice a essayé par tous les moyens de faire comprendre aux femmes que ce mal n’est pas aussi grave s’il est précocement dépisté. Elle voulait leur faire savoir, d’autre part, que le frottis cervico-vaginal est la première arme contre ce type de cancer. D’abord, elle leur a expliqué que le frottis est un examen banal et indolore et qu’il est peu désagréable. « Cet examen consiste à prélever des cellules superficielles au niveau du col de l’utérus, le prélèvement est ensuite examiné au microscope dans un laboratoire de cytologie », a-t-elle précisé avant d’aborder la question: « pourquoi ai-je besoin de frottis de dépistage? ». Réponse: A la différence des autres sites de l’organisme, il est possible de détecter précocement les lésions qui, pourraient évoluer en cancer. Prises en charge et traitées à un stade d’anomalie, il est presque toujours possible d’éviter le développement du cancer. Au cours de cet exposé la conférencière, spécialiste dans ce domaine, a développé d’autres points, à savoir : Les femmes qui doivent être testées? Comment se déroule le frottis? Quand est-ce qu’il ne devra pas être effectué? La conférencière a même indiqué aux femmes qu’elles avaient de la chance que l’EPH de Draâ El-Mizan est l’un des hôpitaux où existe un centre de dépistage. Au terme de toutes les explications, de nombreuses femmes ont posé des questions inhérentes au sujet. Les spécialistes en la matière ont répondu en donnant toutes les explications aux différentes interrogations soulevées, si bien que les femmes présentes étaient convaincues que ce dépistage est quand même indispensable pour préserver leur santé. La plupart d’entre elles sont décidées à se rendre dés ce samedi à l’hôpital Krim Belkacem afin de subir ce test. On peut dire que cette journée leur a fait changer d’avis car, disons-le sincèrement, les femmes ont souvent peur de recourir à ce genre de dépistage.
Amar Ouramdane

