Réalisé à coup de milliards sur une colline surplombant le chef-lieu de la commune de Saharidj, relevant de la daïra de M’Chedallah, le nouveau réservoir dont a bénéficié la municipalité durant l’exercice écoulé dans le cadre des PCD, n’est toujours pas opérationnel. Les travaux de la réalisation de ce château d’eau, d’une capacité de 5 000 m3 sont achevés il y a de cela plusieurs mois, et le projet a été réceptionné par les responsables concernés, mais sa mise en service est renvoyée aux calendes grecques, suite à un problème qui est survenu à la dernière minute. Le problème réside, selon des sources proches de l’APC de Saharidj, dans les réserves émanant de la subdivision de l’Hydraulique de M’Chedallah ainsi que des responsables de la même commune, empêchant le raccordement de ce réservoir à partir de la conduite principale d’eau potable traversant la commune de Saharidj et alimentant la région de M’Chedallah, ainsi que plusieurs autres localités relevant de la commune d’Ahnif. Les deux institutions qui refusaient à ce que ce réservoir soit alimenté à partir de ladite conduite, arguaient, selon nos interlocuteurs, leur refus de peur que la quantité d’eau qui leurs parvienne de cette conduite ne soit réduite. Laquelle quantité n’arrive même pas à satisfaire la demande de leur région notamment en période des grandes chaleurs. Le premier magistrat de la wilaya, selon un élu de l’APC de Saharidj, a promis de trouver une solution par l’attribution d’une nouvelle enveloppe financière qui servira pour le raccordement de ce château d’eau à une autre conduite, soit celle alimentant actuellement le chef-lieu de la même commune à partir de la source noire, sise au village M’Zarir. Seulement, voilà que plusieurs mois sont passés et le château d’eau en question n’est toujours pas alimenté en eau potable. Cet ouvrage ne sert désormais que de décore, pendant que la population de la région est rationnée en cette denrée rare même en période hivernale. L’installation se détériore chaque jour d’avantage et l’argent injecté dans sa réalisation risque de partir en fumée si rien n’est fait pour trouver les solutions qui s’imposent, dans les plus brefs délais.
Nadia Hamani
