Les conséquences des dégâts occasionnés à la commune d’Amizour, qui a payé une lourde facture lors des derniers événements, apparaissent en surface et feront subir encore aux habitants de cette municipalité des désagréments dans leur vie quotidienne.
La destruction et le pillage quasi-total du parc communal sont au grand jour un handicap majeur pour l’APC, qui trouve du mal à faire face à la prolifération des ordures à travers plusieurs quartiers du chef- lieu et de certains villages par défaut de moyens nécessaires à cette tâche. Le ramassage des déchets ménagers n’a pas été effectué depuis presque une semaine, mis à part au niveau de quelques quartiers dont les habitants se sont organisés, avec l’aide des éboueurs de la municipalité pour procéder un tant soit peu au nettoyage et au transport de ces immondices. La dégradation de l’environnement est visible par endroit et peut atteindre des degrés alarmants avec les déchets qui surviennent au marché de légumes et fruits, sis au centre-ville et qui de surcroit s’ouvre tous les, jeudi et samedi. L’APC, par le biais de son président a fait des appels incessants dans l’espoir de récupérer le matériel dérobé lors des scènes de pillage ayant laissé la commune les mains nues devant ses devoirs de maintenir l’espace propre et décent. Des appels ayant trouvé néanmoins écho, puisque un lot de matériel disparu a été récupéré mais cela reste insuffisant à l’APC pour assurer ses services, comme ceux faisant dans le nettoyage et le ramassage d’ordures et aussi ceux de l’entretien du réseau AEP urbain avec des fuites d’eau en permanence. La commune d’Amizour qui souffre déjà de la prolifération des égouts à ciel ouvert et d’ordures surtout au niveau du lit de l’Oued qui traverse la ville manifeste un besoin d’aide et d’attribution en moyens de nettoyage et d’assainissement urgents avant que les MTH fassent leur apparition.
Nadir Touati