Les débats ont été entachés de dénonciations et surtout d’aveux de la part de M. Mourad Louadah, patron de Mobiline et candidat à la présidence du MCA, hier à Alger.
M. Louadah n’est pas allé par le dos de la cuillère pour fustiger ses détracteurs au sein du doyen des clubs algériens. « 500 millions DA est notre apport au club pour l’intégrer », a annoncé d’emblée, le conférencier, qui n’a pas raté cette rencontre avec la presse afin d’accabler les actuels responsables du Mouloudia club d’Alger, « un club pas comme les autres » a-t-il insisté. Il faut souligner que le conférencier a mis en avant le concept de résistance au changement comme leitmotiv de son action, qui le conduit, désormais, à quitter le MCA et du moins sa candidature à la tête du club.
Dans sa plaidoirie contre ses détracteurs, et avec documents à l’appui, M. Louadah a souligné que lors d’une réunion, un des responsables lui a signifié que « le Journal officiel n’est autre qu’un papier comme les autres », et ne peut être, a-t-il expliqué en substance « un règlement à suivre à la lettre ». Tout en promettant de plus graves révélations sur la gestion du MCA, M. Louadah a estimé que les récents événements qu’a connus le pays « ne m’ont pas permis de tout déballer », de peur, a-t-il ajouté « de mettre de l’huile sur le feu ».
Dans un document remis à la presse, le patron de Mobiline a souligné que si ils n’ont pas encore pris des participations dans le capital du club « c’est parce que les conditions ne sont pas encore réunies par le club et ses gérants, et que les conditions réglementaires ne sont pas respectées par le conseil d’administration du Mouloudia, ainsi la venue de nouveau investisseurs et actionnaires n’est pas encore permise ».
Il a souligné que la capital actuel qui appartient, en totalité à la CSA/MCA est de « 01 million DA ». ce montant constitue « le capital d’une société constituée en extra-muros, c’est-à-dire que cette société n’a pas d’actifs réels à faire valoir ».
Evoquant la villa appartenant au club, située à Chéraga, M. Loudah a estimé que, « la question de la villa devait être soumise à l’Assemblée générale extraordinaire du club qui devait se tenir le 25 du mois de décembre écoulé ».
Par ailleurs, et expliquant dans le détails les entraves posées par certains responsables actuels du MCA, M. Louadah a souligné que, « des experts de haut niveau », qu’il compte placer à ses côtés, « augurent une grande opération de mise à niveau et de remise en cause des pratiques révolues pour laisser place aux techniques modernes de management où l’homme sera au cœur de la stratégie».
H. N.

