Suite au mouvement de protestation des élèves de terminale dans certains lycées d’Alger, qui dure depuis plus d’une semaine, M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Education nationale a réagi en fixant la date de l’arrêt des cours.
En vue d’apaiser la tension qui monte d’un cran ces jours- ci, chez les élèves de terminale, candidats à la session de 11 juin 2011, le ministre a pris une série de mesures relatives aux modalités d’organisation de l’examen du baccalauréat.
Il a été décidé en marge d’une conférence des inspecteurs pédagogiques, que les enseignements dispensés aux classes de terminale s’arrêteront le 12 mai de l’année en cours, et ce, contrairement à l’année précédente, où la date de l’arrêt des cours a été fixé pour le 26 mai 2010, faute du retard accusé dans l’achèvement du programme scolaire, suite aux mouvements de grève des syndicats du secteur.
Ainsi donc, les élèves, candidats à l’examen du baccalauréat disposeront de la période allant jusqu’au 11 juin prochain, soit un mois, pour procéder aux révisions. Les établissements scolaires seront ouverts, à cet effet, tout au long de cette période de préparation.
« Dans le même temps, la commission nationale de suivi des programmes aura défini, à cette date, pour chaque filière et pour chaque matière, les seuils fixant les limites du programme de référence qui sera porté à la connaissance des élèves et servira à l’élaboration des sujets d’examen du baccalauréat », a-t-on appris, auprès du communiqué du ministère de l’Education nationale.
Le département de Boubekeur Benbouzid a tenu à rassurer les élèves que « les sujets du baccalauréat ne porteront, comme pour la précédente session, que sur les cours effectivement dispensés qui seront arrêtés, pour cette année à la date du 12 mai prochain ».
Comme pour la précédente session, il sera permis aux candidats de choisir entre deux sujets d’examen pour chaque matière. Une demi-heure sera accordée, en plus du temps réglementaire réservé au traitement de chaque sujet, de même qu’il ne sera fait aucune référence à l’approche par compétence dans l’élaboration des sujets.
Par ailleurs, le ministère de l’ Education nationale a instruit l’ensemble des inspecteurs pédagogiques et les enseignants de veiller au déroulement normal, du programme des enseignements et les appelle « à progresser selon un rythme adapté aux capacités de compréhension d’un élève moyen, excluant tout recours au bourrage ou à la précipitation ».
A travers, ces mesures prises en faveur des élèves, le ministère de l ‘Education nationale tient « à tranquilliser les élèves et leurs parents, à la lumière de la dernière évaluation de la commission nationale de suivi des programmes qui a relevé que les cours se déroulent, depuis la rentrée scolaire, de la manière la plus normale et ne souffrent d’aucune perturbation ni retard, au regard du séquentiel du programme annuel». Aussi, le ministère entend « accompagner les candidats avec un maximum d’atouts pour qu’ils puissent aborder cet examen qui couronne leurs 12 années d’études, avec assurance et sérénité ».
Lemya Ouchenir

