Si tout le monde est unanime pour dire que beaucoup de choses on été réalisées s’agissant du revêtement et du dallage des routes, rues, ruelles et chemins ou même de l’ouverture de nouvelles pistes au niveau de la commune de Tirmitine, il n’en demeure pas moins que beaucoup reste à faire dans ce secteur.
En effet, nonobstant les efforts fournis qui sont surtout dus au PCD de la commune, les habitants des divers villages ne cessent de réclamer plus de prise en charge, de même que les autorités locales n’arrêtent pas de harceler les responsables de wilaya pour leur accorder plus de subventions, afin de satisfaire les doléances des comités de villages et autres citoyens. Dans l’état récapitulatif des points noirs du développement local recensés par la commune, les travaux publics sont le secteur qui attire le plus l’attention. En effet, pas moins de 22 points présentés comme des cas à prendre en charge sur le court, le moyen et le long terme ont été énumérés. Entre aménagements, revêtements, ouvertures de liaisons, études, confortements etc., c’est une vingtaine de villages pour lesquels il est demandé d’inscrire un projet du genre. En matière de confortement à prendre rapidement en charge, il est signalé le cas du talus du lieudit Tghwint El Vor, du village El Kseur. Quand aux revêtements et dallage ils concernent la presque totalité des villages des trois versants de la commune ; l’on peut citer Avarane, Sidi Salah, Ménasra, Yakoubi, Leksar, Ighil Boulma, Megdoul….etc. Les liaisons entre les villages des trois versants ou entre ceux-ci et les chefs-lieux sont aussi des préoccupations sérieuses et pour l’APC et pour les citoyens. Ces derniers, dans certains cas et pour se rendre au chef-lieu, doivent faire un grand détour, passant parfois par d’autres communes. L’aménagement et le revêtement de certaines pistes devraient automatiquement être inscrits dans le cadre des PSD (plan sectoriel de développement). Au nombre de 11 sur le territoire de la commune, leurs longueurs respectives les placent hors de portée des PCD. « Ces pistes sont longues de plus de 4 km chacune, il est impossible de les inscrire dans les PCD et nous demandons leur revêtement et aménagement dans le sectoriel. Nous avons réalisé en matière de bétonnage et de revêtement, 5000 à 6000 m linéaire, répartis équitablement entre tous les villages. Mais, il faut savoir que les budgets qui nous sont alloués sont loin de couvrir tous les besoins», nous dit M. Senaoui, le P/APC. Il nous cite le cas de la piste qui relie le village Zerrouda aux hameaux Yakoubi et Kazim, celle allant du CW 228 au hameau Oudahmane, ou encore celle d’Abarane à Idhzene, qui sont à ses yeux des priorités. Les autres, selon la même source, peuvent être prises en charge dans le moyen et le long terme et pourraient être à cet horizon très bénéfique avec l’extension de la commune et l’avancée dans le développement.
Désenclavement de la zone Ilazine, une nécessité
La zone Ilazine où a été transférée récemment le siège de la garde communale, après avoir élu domicile pour longtemps dans un local dans l’enceinte de la mairie, commence à devenir, avec l’extension et tous les projets qu’on pense y implanter, importante dans la carte urbaine de la commune. Son désenclavement devient dès lors une nécessité. Les responsables communaux comptent exploiter le passage de l’autoroute Est-Ouest pour opérer un accès sur le CW 128. On profitera de ce fait pour réaliser une ouverture sur ce chemin de wilaya, grâce à la pénétrante qui se fera au niveau de l’intersection qui mène simultanément à Boghni et Draâ El Mizan. Projet qui vaudra son pesant d’importance, surtout dans un avenir proche, puisque cette zone est choisie pour la construction de 50 logements déjà lancée et d’autres en études.
Tous les chemins traversant la localité de Tirmitine et qui mènent de la RN 25 au CW 147 sont en perpétuelle dégradation. Revêtus en tapis dans un passé récent, à l’image de ceux reliant la commune à la localité limitrophe de Maâtkas, via Zerrouda, Aït Arif et Tirmitine, ils ne cessent d’être dans un état lamentable, surtout en certains endroits. Nids de poules, crevasses ou complètement détruits avec menaces d’affaissement sporadiques, ces chemins manquent d’entretien, soumis qu’ils sont à un trafic dense à longueur d’année. Dépourvus de caniveaux, ils s’usent sous l’effet des eaux pluviales et le poids des camions de transport de matériaux de construction, rendant parfois la conduite très pénible. Certains soulèvent le problème de la mauvaise qualité du travail et de la matière lors des revêtements.
S. A.