L’agence BADR (Banque agriculture et de développement rural), sise au centre ville de Ouadhias, fonctionne dans des conditions inadéquates, accueillant ses clients dans un édifice confiné telle une cave vétuste et exiguë,; tandis que l’état extérieur est indigne d’une telle structure financière. En effet, depuis de longues décennies, le personnel y travaille dans les mêmes conditions d’un autre âge, souvent dans un climat de tension, de colère et d’angoisse. L’agence qui accueille des dizaines, voire des centaines de clients au quotidien, n’offre même pas le minimum de confort requis. Aussi bien en cette période de froid que pendant les chaleurs caniculaires. Les clients sont ainsi contraints d’attendre, hors de l’agence, des heures durant, pour retirer leur argent. «Le personnel fait ce qu’il peut, mais c’est toute la structure qui ne répond pas aux normes et ce n’est pas normal de nous demander d’attendre dehors», se plaint un ancien immigré venu retirer l’argent de sa retraite. Par ailleurs, il est prévu l’acquisition d’une nouvelle agence qui sera, apprend-on auprès d’un responsable de l’agence, érigée au chef-lieu, plus précisément à la cité Zedma, sur une superficie de 207,63m². Celle-ci sera spacieuse, avec des guichets supplémentaires ainsi qu’un effectif renforcé. Pour les clients désireux de procéder directement au retrait d’argent, la nouvelle structure sera, selon la même source, dotée d’un Guichet automatique de banque (GAB). «Nous souhaitons que la réalisation de la nouvelle agence se fasse dans les meilleurs délais, afin de mieux servir notre aimable clientèle et offrir enfin une prestation à la hauteur du prestige de notre institution», a conclu la même source. Pour rappel, l’agence BADR de Ouadhias, ne disposant même pas d’une caméra de surveillance, a fait l’objet, en 2009, d’un hold-up, en fin de journée. Les braqueurs s’étaient engouffrés à l’intérieur de l’agence, pistolet à la main, au moment où le personnel s’apprêtait à sortir.
Mouloud Zerbout