Les habitants de l’agglomération d’Ouled Ali ont organisé, avant-hier, un autre sit-in devant le siège de l’APC de Cap Djinet pour protester, notamment, contre le mauvais état des routes.Déclenché en milieu de journée, ce mouvement de protestation a duré, a-t-on indiqué, plus de trois heures. Près d’une centaine de représentants de ce douar, situé à moins de 10 km du centre-ville, voulaient une réponse claire de la part de l’édile municipal concernant leurs doléances. Joint au téléphone, l’un des protestataires a précisé qu’il s’agissait d’une action pacifique pour réclamer surtout le “bitumage des tronçons routiers reliant Cap Djinet et Bordj Ménaïel aux agglomérations d’Ouled Ali et El Feyadh”. Moult fois soulevé, ce problème n’a même pas encore été inscrit, apparemment, parmi les priorités de la commune. Et quotidiennement, écoliers, travailleurs et autres villageois éprouvent beaucoup de peine, a-t-on relevé, à rejoindre les grands centres urbains voisins.Tant que les lignes précitées demeurent dégradées, elles ne peuvent être convenablement desservies par les transporteurs publics. Les villageois ressassent cette évidence juste pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur leur enclavement. “Allez trouver quelqu’un ici, qui accepte d’évacuer en urgence surtout la nuit, un de nos proches qui tombe malade”, se plaint-on encore. Pas de centre de santé au douar. Et la route menant à la ville est dégradée. Les malheurs s’ajoutent aux malheurs dans dans les douars. Ouled Ali n’est qu’un exemple parmi tant d’autres d’agglomérations dont la gestion de leurs problèmes incombe aux collectivités locales…
Salim Haddou