Etant une constellation de villages, le secteur de Harrouka, l’un des quatre versants constituant la commune de Tirmitine, semble être dans une position d’expectative du point de vue géographique. En effet, cette localité est rattachée administrativement à la commune de Tirmitine, mais elle est, territorialement, beaucoup plus proche des localités de Tizi-Ouzou et de Maâtkas que du-chef lieu de sa commune. Ses habitants sont fortement pénalisés par ce fait. Et ce qui semble le plus pressant, pour le moment et selon la discussion que nous avons eue avec un septuagénaire du village, concerne surtout les personnes âgées, à savoir l’absence d’un bureau de poste et d’une unité de soins. Pour toute prestation du genre, perception d’une retraite, d’un mandat ou changement d’un pansement ou une simple injection, les citoyens se déplacent à Ikemoudhene ou Souk El Khemis, villages plus au moins lointains et situés sur le territoire de la commune de Tizi-Ouzou et de Maâtkas, alors que s’ils veulent se rendre au chef-lieu, ils doivent transiter par la commune de Maâtkas. On imagine tous les désagréments, notamment pour les personnes âgées justement. C’est la raison pour laquelle l’APC n’a jamais cessé de revendiquer l’implantation sur les lieux d’une salle de soins et d’un bureau de poste, d’autant plus que les assiettes foncières sont disponibles. Le P-APC soutient qu’un terrain appartenant au patrimoine de la commune, de même qu’un autre, prêt à être cédé par un particulier, peuvent servir d’espaces d’implantation pour ces deux structures. Le silence des services concernés est inexplicable et incompréhensible. D’autant plus qu’on nous apprend qu’il est impossible d’inscrire de tels projets dans les PCD, car nécessitant une enveloppe conséquente, surtout pour le bureau de poste qui doit comprendre un logement de fonction.
S.A.
