Pendant l’été 2010, la cité Boumellah a fait parler d’elle dans le tout Lakhdaria en faisant déplacer des responsables locaux jusqu’à ce lieu de résidence, soufrant d’encombrement des canalisations d’assainissement.
Lors des actions de protestations, survenues au mois d’août passé sur la route bordant le lotissement et reliant le centre ville à l’agence de voyageurs, disent les familles touchés, les fonctionnaires ont fait les constatations et promis de prendre en charge la préoccupation des citoyens, mais ils n’ont pas donné suite à cela. Précisons tout de même que ce n’est pas tout le lotissement que ce plaint du refoulement d’eaux usées, mais seulement la rangée des 12 locataires proches du site accueillant le projet de construction des 130 logements en LSL de Tizi Lvir. C’est arrivé racontent-ils, lorsqu’on a supprimé la conduite longeant l’assiette attribuée au projet de construction, qu’on a remplacé par une tuyauterie en PVC de petit diamètre et «même celle-ci, on l’a supprimé lorsque les travaux ont avancé sur le chantier», signale une personne habitant à l’entrée du lotissement. Résultat : les eaux usées, dégagées de la partie supérieure du lotissement, trouvent sur leur chemin une sortie minuscule, puis font un retour vers les 12 maisons implantées sur le niveau bas. Apres 6 mois d’attente dans cette situation intenable, et ne voyant rien venir, les 12 résidants sont allés discuter avec le constructeur pour, explique le propriétaire, «trouver un moyen, mais cela n’a rien donné». Au retour de ces discussions infructueuses, les chefs de famille ont pris la décision d’agir et d’intervenir pour aménager eux-mêmes des sortes de regards sur la conduite secondaire longeant leurs maisons. Sur les lieux, 6 à 8 locataires ont déjà creusé devant leur porte dans l’espoir de trouver la conduite, puis ont remblayé les trous en ne voyant pas apparaître cette dernière. Comme on voit aussi à Boumellah de petites fosses à ciel ouvert, devant les entrées des logements, qui dans les instants des trop-plein débordent sur la chaussé d’accès.
A. Chérif
