«On souffre seulement sur le plan psychologique»

Partager

Le capitaine de la JS Akbou, Faouzi Rahal, a bien voulu nous renseigner sur tout ce qui a trait à son équipe.

La dépêche de Kabylie : Le report du championnat vous a sûrement chamboulé non ?

Faouzi Rahal : Oui, un peu. Nous aurions bien aimé continuer la phase Aller afin de faire un constat de cette première partie et revoir notre copie par la suite et corriger les lacunes constatées. Nous allons mettre à profit cette mini trêve pour recharger les batteries et bien nous préparer pour aborder le reste du parcours en force, sachant qu’on va reprendre la compétition officielle ce 28 Janvier.

Vous n’arrivez pas à trouver vos repères dans cette nouvelle division de la régionale 1?

C’est vrai que nous n’arrivons pas à sortir la tête de l’eau en ce début de saison, mais je dirai qu’on n’a pas été aussi ridicules que ça. On a bien joué nos matchs, sans pour autant parvenir à gagner. Ce n’est pas cette division qui est difficile, au contraire, la régionale 2, l’année passée, était plus dure que cette régionale 1.

Peut-on savoir les raisons de ce mauvais départ ?

Les causes sont connues et je vais vous les dire sans détour. Primo, on s’est mal préparé en début de saison. Secundo, les dirigeants du club ont libéré beaucoup de joueurs et auraient du garder l’ossature de l’équipe qui a effectué un parcours honorable la saison passée. En plus, franchement, les joueurs recrutés n’ont pas donné le plus attendu d’eux. Tertio, c’est essentiellement à cause de l’instabilité du staff technique. On est à notre troisième entraineur depuis le début de saison. L’entraîneur, Gaci, est parti travailler avec l’EN U23 avec Azzedine Ait Djoudi. Le second, Mira, est parti après un malentendu avec certains joueurs, notamment après le match contre les voisins l’USO Amizour. Les dirigeants du club ont bien fait d’engager l’enfant du club, Kamel Bouzit, qui est entrain de faire un bon travail. On n’a pas perdu de matchs sous sa houlette. Donc, l’équipe est entrain de reprendre.

Donc, on peut dire que l’équipe peut remonter la pente ?

Bien sur que oui. Je suis optimiste, on va sortir la tête de l’eau et jouer même les premiers rôles, et je ne suis pas entrain d’exagérer. Je suis le capitaine de cette jeune équipe et je sais très bien de quoi on est capable. Je vous ai dit qu’on n’a pas vraiment affronté de gros calibres et le niveau est presque le même. On joue bien nos matchs, de l’avis de tout le monde et je n’essaye pas de justifier notre échec. On souffre seulement sur le plan psychologique, parce que l’équipe n’arrive pas à décoller et le doute s’est installé dans l’esprit des joueurs qui n’arrivent pas à se libérer. C’est vrai qu’on n’a pas un bon fond de jeu comme l’année passée, mais je sais très bien que ça va venir surtout, avec l’apport précieux de l’entraineur Kamel Bouzit qui est l’homme qu’il nous faut.

Entretien réalisé par K. Kader

Partager