La retenue collinaire a vu le jour

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Quelle surprenante histoire que celle que racontent les villageois, à propos de la retenue collinaire ayant vu le jour il y a 4 ans environ entre Madjen et Djebahia. Un habitant rappelle que l’étendue des terrains situés à la sortie de Madjer, et à l’entame des limites administratives de Djebahia, se présente comme une «Merdja», et a de ce fait gardé pour une durée limitée, les eaux pluviales de l’hiver lors des travaux de réalisation du tronçon d’autoroute Kadiria-Aomar et de la bifurcation débouchant vers Madjen et Djebahia, fait-il remarquer. Des opérations de terrassement on eu lieu sur la voie bordant El Merdja, en exécutant la tache d’élargissement sur le côté gauche, l’engin CASE a repoussé des tonnes de terre vers la rive peu élevée d’El Merdja, et a fini ainsi par créer une «colline artificielle». En un mot, les citoyens de Madjen ne veulent que signaler une seule chose, c’est le fait qu’aucun projet de construction d’une retenue collinaire n’a été programmé celle-ci s’est dessinée d’elle-même avec l’entreprise d’élargissement de la route avoisinant El Merdja A la vue de l’infrastructure hydraulique, des dizaines d’agriculteurs de Madjen et Djebahia, sont venus placer leurs groupes motopompes pour puiser les eaux pluviales stockées par la retenue collinaire. Ceux-ci, de même que les EAC, exploitent, ces eaux, pour leurs plantations arboricoles dés que les capacités de stockage sont jugées suffisantes. Mieux encore, une partie de ces terres agricoles, signale un jeune de Madjen, a été consacrée à la culture de la pomme de terre. Une activité qu’on n’a pas l’habitude d’entreprendre sur ces sols pour la raison du manque d’eau. Cette retenue collinaire n’a pas encore incité à l’investissement, souligne t-il, bien qu’un producteur maraîcher, par exemple, qui n’a pas hésité à se déplacer de Aïn Bessam pour produire un tubercule de multiplication, compte revenir cette année planter d’autre surfaces prés de la retenue. Les moteurs d’irrigation que les fellahs de Madjen et Djebahia, faisaient entrer à la ferme vers fin avril à cause de l’assèchement d’El Merdja, reste maintenant aux abords de la retenue jusqu’à septembre et l’apparition des premières pluies.

A.Chérif

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