Algérie Arts Plastiques Dictionnaire Biographique (1900-2010)

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Mansour Abrous vient de signer la parution de l’ouvrage «Algérie : Arts Plastiques Dictionnaire biographique (1900-2010)» aux Editions L’Harmattan (Paris). Cette nouvelle édition de 654 pages, comprend 3328 biographies d’artistes, bédéiste, calligraphe, caricaturiste, céramiste, décorateur, designer, dessinateur, enlumineur, graveur, illustrateur, infographe, miniaturiste, peintre, photographe, sculpteur, vidéaste. Dans son initiative Abrous a indiqué qu’il a «privilégié d’élaborer un ouvrage de référence facile à consulter et à utiliser et de fournir aux lecteurs un ensemble d’informations le plus complet possible». L’auteur précise que ce travail s’est déroulé sur une période de quatre années. «J’ai exploité les connaissances déjà acquises dans mes précédents travaux, mais de nombreux artistes avaient été oubliés et la nouvelle génération est encore à explorer, à découvrir. J’espère sincèrement que d’autres universitaires, chercheurs, continueront à entretenir et à enrichir ce référentiel.» Mansour Abrous nourrit le souhait ardent que cette documentation contribue à diffuser des renseignements sur la vie artistique et culturelle de l’Algérie. Dans l’introduction, il écrit : «L’ouverture d’un chantier de travail – partagé- sur la culture et notre capacité à vivre ensemble, au nom de valeurs communes. Pour le champ des arts plastiques, il faut mettre en perspective des projets novateurs, en rupture avec le «culturel entendu», associant tous les acteurs de ces champs d’expression; un processus de démocratie participative qui formalise des temps de rencontre, d’échanges, de concertation et de décisions. Pour ce faire, Mansouri Abrous préconise huit idées à savoir : Associer les artistes algériens vivant à l’étranger au projet culturel et artistique national pour éviter la fracture dans la communauté artistique nationale ; «réarmer» le dispositif structurel et programmatique national qui est trop contraint, étroit, en panne d’événements en mesure d’accueillir tous les talents et toutes les initiatives ; revisiter l’enseignement artistique, mettre en respiration les écoles d’art, former toute la chaîne du savoir utile aux arts plastiques (historiens, critiques d’art, journalistes spécialisés…) ; faire rencontrer l’université et le monde de l’art et de la culture ; renverser le déficit infrastructurel à l’intérieur du pays et définir la politique « d’accompagnement » financier du réseau privé ; mettre en place un système de défiscalisation au bénéfice des personnes et/ou des institutions qui soutiennent la création culturelle et participent à l’acquisition d’œuvres, et enfin mettre en place un système transparent d’aides et de soutien aux artistes et créateurs.»

N. Ch.

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