Il n’est pas encor connu sur la scène artistique. Mais ceux qui ont eu l’opportunité de l’écouter ne doutent pas qu’il a un potentiel important, qui fera certainement parler de lui à l’avenir. Lui, c’est Tayev, un nom d’artiste qu’il s’est choisi comme ça.
Il est un peu à cheval entre les deux : il ne veut pas trop être catalogué dans la brochette dite «artistes d’été», comme il n’a pas la prétention de rivaliser avec les anciens. «J’essaye de faire de mon mieux pour donner quelque chose de sain, de propre au public. Vous pouvez chanter tout ce que vous voulez, mais il y a plusieurs manières de dire les choses. Moi, j’essaye de dire avec des mots simples qu’admettrait un sage comme un jeune qui a plus envie de se défouler». La présentation de Tayev faite, son album n’en est pas totalement différent. Bien au contraire. Vous le comprendrez d’ailleurs dès que vous avez la pochette de son album entre les mains. Il y réserve un «grand hommage au regretté Salah Sadaoui, comme il fait part de ses remerciements à ceux qui l’ont assisté lors de la réalisation de son travail, particulièrement à Taleb Tahar, Halli Ali, et à L’Hocine A Mendes. Quant au contenu, ce sont six belles chansons dont celle qui porte le nom de l’album Akliyi Rouhagh. Composé dans le style chaâbi, le tube est franchement agréable à écouter. A découvrir donc pour ceux qui ne l’ont pas encore eu sous la main. Les autres titres qui composent l’album sont Ouysagh, Ilsiw, Lkaghedh, Thirougza, et Mliyi.
Nassima Chebbah