Les 40 logements LSP de Draâ El Mizan ne disposent ni d’électricité et encore moins de gaz de ville. C’est du moins ce que laissent entendre les acquéreurs des ces logements au « Lotissement Nord » à Draâ El Mizan dans leur requête adressée, en cette fin du mois de janvier, au directeur du logement et des équipements publics de la wilaya.
D’emblée, les rédacteurs du document accompagné d’une pétition (dont nous disposons une copie), interpellent ce responsable à intervenir pour contraindre le promoteur immobilier ayant réalisé leurs logements à régler certaines insuffisances liées au projet. « Nous vous informons, monsieur le directeur, que nous habitons ces logements depuis deux ans sans qu’ils ne soient électrifiés et ce malgré l’existence d’un transformateur à dix mètres, au maximum, de notre cité », écrivent-ils en premier lieu, et de signaler par la suite que leurs logements ne sont pas dotés en gaz naturel pour la simple raison qu’aucune installation n’a été réalisée par le promoteur ni à l’extérieur ni à l’intérieur de leurs appartements ni même l’installation des colonnes montantes. « Néanmoins, la majorité des acquéreurs ont réalisé par leurs propres moyens, les installations intérieures », poursuivent-ils dans leur écrit. Et de souligner que, comme convenu, dans une réunion tenue en août 2009 sous la présidence du président d’APC de Draâ El-Mizan, l’entrepreneur allait réaliser ces colonnes montantes. Mais, rien n’y fut. Et de poser la question au premier responsable de la DLEP: » est-ce que le montage financier fait par le promoteur, lors de la validation du projet 40 LSP par le comité technique de wilaya, a pris en considération la dotation des logements en gaz naturel? ». En plus de ces deux points soulevés dans leur requête, les signataires de la pétition ont saisi l’occasion pour signaler que les deux passages (accès) vers les logements, prévus dans les plans, ont été aménagés en locaux par le promoteur. « Il n’a aménagé un seul accès pour tous les logements, sans que les services locaux n’interviennent pour le contraindre à respecter ses engagements envers les acquéreurs », écrivent-ils par ailleurs dans la même correspondance. Pour eux, ce qui est étonnant dans toutes ces insuffisances, c’est le mur de soutènement qui est en cours de réalisation par la direction de l’urbanisme et de la construction. » Le plan d’implantation de ce mur n’a pas tenu en compte les aménagements prévus dans le dossier tel le parking, ce qui a engendré une perte d’un espace utile les acquéreurs », soulignent-ils dans un croquis accompagnant cette requête. Et pour en finir, ils font état d’une autre insuffisance. Celle-ci concerne la dotation d’ascenseur prévu par le promoteur dans ses plans qu’il a présentés pour obtenir le permis de construire, tout en sachant, disent-ils, que tout est comptabilisé dans le programme présidentiel d’un million de logements dans le plan quinquennal (2005-2009). En tout cas, le collectif d’acquéreurs est décidé à aller plus loin en passant à des actions radicales si ces insuffisances persistaient.
A. O.

