Les élèves, fréquentant l’école primaire Bouaziz Ali, attendent toujours la mise en service de la cantine scolaire réceptionnée depuis 06 mois. Cette infrastructure d’accompagnement fait cruellement défaut dans l’un des villages les plus déshérités de la commune,, mais a finalement été réalisée grâce à la pression de la population, notamment les parents d’élèves. Ces derniers n’ont pas lésiné sur les expressions de dénonciation à propos du retard mis pour la dotation de cette école d’une cantine au même titre d’ailleurs que la nouvelle école de Saharidj centre, qui a vécu la même situation et qui était amputée de cette infrastructure depuis son ouverture en 1998. Il aura fallut attendre l’arrivée de l’actuel wali, Mr Ali Bouguerra, qui a réagi positivement aux doléances des citoyens, accordant à chacune des deux écoles, ces moyens manquants. C’est ainsi que celle d’Ath Oualvane a été réalisée dans les délais et réceptionnée depuis septembre 2010, au grand bonheur des élèves, des parents et du corps enseignant. Hélas, c’était sans compter sur la lenteur et le laxisme des gestionnaires, qui ne font aucun cas de la notion d’urgence. En effet, à ce jour, soit six mois après sa réception, et en l’absence des équipements adéquats, les portes de cette cantine restent lamentablement closes.
Pourquoi tant d’indifférence à l’égard de ces malheureux élèves, en bas age, contraints, par la seule négligence humaine, à suivre une année de plus (de trop) les cours transis de froid et le ventre creux ? En attendant que l’on daigne livrer ces indispensables équipements, les élèves de cette école primaire d’Ath Oualvane n’ont d’autres choix que de serrer d’un cran supplémentaire leurs ceintures et prendre leur souffrance en patience, tout en espérant que l’année prochaine sera meilleure. A noter que la cantine affectée à la nouvelle école primaire de Saharidj accuse un retard considérable pour sa réalisation. Nous apprenons, de sources proches du secteur, que les travaux sur ce projet n’ont démarrés qu’il y a peine un mois, soit depuis le1er janvier de l’année en cours.
Oulaid Soualah