Avant-hier matin, les membres de la coordination des djemaâs de Tafoughalt, l’un des grands villages de la commune, fort de ses cinq mille habitants, ont préféré fermer une partie de l’APC, c’est-à-dire l’administration, afin de ne pas pénaliser les demandeurs des pièces administratives à l’état civil. Une plateforme de revendications importante a été déposée sur le bureau du maire. «Nous avons relevé les problèmes concernant les différentes directions à savoir l’hydraulique, les travaux publics, la jeunesse et des sports et autres», nous a expliqué à ce sujet un membre de ladite coordination. Et d’enchaîner : «Nous avons beaucoup de problèmes même si nous avons un PV signé par les directions en vue de prendre en charge nos doléances. Malheureusement, presque deux ans après, rien n’est fait. Aujourd’hui, nous avons insisté sur la présence de représentants de la daïra afin qu’ils soient témoins de cette action pacifique sans connotation politique aucune». Selon la même source, deux représentants ont été dépêchés par le chef de daïra. «Tout le monde est au courant de cette plateforme. Nous leur avons demandé de nous organiser une réunion de travail dans les jours qui vont suivre en vue de trouver les solutions qui s’imposent. C’est un ultimatum de quinze jours», a conclu notre interlocuteur. Vers treize heures, ils ont mis fin à cette action tout en promettant de passer à d’autres actions dont ils ont énoncé la nature. Le village de Tafoughalt enregistre un retard en matière de développement, bien qu’il soit le plus grand de par sa superficie et de par sa population.
Amar Ouramdane