Comme partout ailleurs, la rentrée de février est en préparation au CFPA de Tizi-Gheniff. Pour en savoir plus sur les opportunités offertes aux stagiaires, nous nous sommes rapprochés des responsables du centre
«C’est un centre de formation qui, en plus des 219 stagiaires actuellement pris en charge, offre des métiers en apprentissage. Nous atteindrons trois cents stagiaires en février », nous a confié le directeur du CFPA, M. Djouadi. Avant de nous informer sur ce qui est prévu pour la rentrée de février. « Nous renouvelons trois sections de trente stagiaires chacune. Il s’agit de la menuiserie, de la maçonnerie et de la peinture vitrerie. Et d’autres disciplines porteuses d’emploi tels l’électricité auto et bâtiment et l’habit traditionnel. C’est pour vous dire que la priorité est donnée aux métiers demandés dans le secteur du bâtiment», a-t-il ajouté. En plus de cela, en apprentissage, tous les métiers sont ouverts, a-t-il poursuivi. «Au total, 80 postes», a-t-il précisé. Notre interlocuteur attire notre attention sur cette nouvelle section qui sera ouverte. C’est celle des tailleurs. De même qu’une section pour femmes au foyer est déjà sur place. «Pour cette section, nous avons déjà une douzaine de femmes. Et les autres postes sont ouverts. L’accès est sans niveau. C’est un peu particulier car des horaires spécifiques et adaptés à cette catégorie sont pris en considération. Elles auront un diplôme dans l’habit traditionnel et du tricotage», a-t-il noté. Quant à la formation d’exploitant en informatique, elle est dispensée en cours du soir. Elle concerne les travailleurs et bien sûr les chômeurs. Certes, toutes ces spécialités trouvent des demandeurs notamment celle de pâtissier très convoitée, mais l’inexistence de l’internat et de la cantine demeurent toujours une entrave pour accueillir des stagiaires d’ailleurs. M. Djouadi et son équipe sont en train d’aménager un local qui servira de cantine. Celle-ci est tant attendue par les stagiaires contraints à se restaurer en ville. Pour le projet d’internat de soixante lits, le directeur nous a fait savoir que les procédures de relancer le projet à l’abandon sont sur la bonne voie. « Pour sensibiliser le maximum de jeunes, nous avons déjà organisé des portes ouvertes. Dans quelques jours, nous mènerons des conférences dans les collèges et les lycées qui seront suivies par une caravane qui va sillonner tous les villages de la daïra pour s’approcher beaucoup plus des jeunes désirant de poursuivre une formation au sein de notre établissement», a conclu M. Djouadi.
Amar Ouramdane

