Une veuve interpelle le ministre des Moudjahidine
Dans un document adressé au ministre des Moudjahidine, l’épouse du défunt Habel Md Lounès, le plus jeune militant du JFLN emprisonné par l’armée coloniale à l’âge de 16 ans, conteste la lenteur inhérente au traitement de la réévaluation de la retraite de son défunt mari. Cette lenteur dans le traitement du dossier était telle qu’elle pénalisera la veuve et ses enfants. En effet, sous le motif que l’actualisation de la retraite (à hauteur de 85%) est survenue après la disparition de son époux, la veuve se verra purement et simplement retirer les dividendes que l’actualisation supposait. Pourtant, la demande de réévaluation a été introduite le 25 juin 2004, du vivant de son mari décédé le 23 janvier 2005. Et ce n’est que le 08 mai 2008, soit une année et quatre mois après, qu’elle sera traitée par les services du ministère des Moudjahidine.
Autrement dit, souligne la veuve, l’administration est la seule responsable de ce retard. D’où donc l’interpellation du ministre des Moudjahidine.
Salas.O.A