Les pluies qui ne cessent de tomber depuis quelques jours, au delà de leurs bienfaits pour l’agriculture, ne sont pas sans conséquences.
Dans la commune de Seddouk, avec le vieux bâti datant de l’ère coloniale, au-delà de sa belle architecture de type européen qui dépayse la vue, le problème d’effondrement des murs délabrés donnant sur l’extérieur se pose avec acuité. Pour bien dire les choses, un mur d’une ancienne maison coloniale située au centre de l’ancienne ville, est tombé en ruines sur le trottoir et ce, suite aux pluies diluviennes de ces derniers jours. Dieu merci si aucune victime n’a été déplorée car la rue est très fréquentée. Mais une fois n’est pas coutume, dit l’adage. Combien de murs sont déjà tombés en ruines et combien d’autres donnant sur des ruelles peuplées sont fortement inclinés et menacent de s’effondrer d’un moment à l’autre. Et le plus frappant, n’est-il pas du ressort des services de l’urbanisme de dresser des constats et d’intervenir auprès des propriétaires, quitte à les sommer de les démolir ou de les rafistoler quand le danger est imminent avant que l’irréparable ne se produise ? Devraient-ils encore attendre que mort ou blessures d’hommes surviennent pour tirer la sonnette d’alarme ? Parmi les autres conséquences de ces pluies persistances, les rivières qui débordent d’eau et les éboulements de terrains qui témoignent du degré profond des infiltrations d’eau en terre. Même le mercure a fait une chute libre atteignant une température avoisinant le zéro degré faisant un climat frileux. La boucle est bouclée par un tremblement de terre ressenti jeudi après midi dans la région de Seddouk. C’est le constat d’une semaine agitée.
L. Beddar