Brèves de Tirmitine

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Absence d’une unité de soins scolaire

Une unité de soins scolaires (UDS) fait toujours défaut dans la commune de Tirmitine, forte pourtant de trois collèges et d’une vingtaine d’écoles primaires. Cette structure qui assure, entre autres fonctions, le dépistage, le suivi et les consultations, en milieu scolaire, complète le tableau des manques de la commune en matière de couverture sanitaire. Pour tout besoin du genre, les élèves sont orientés vers le lycée Krim Belkacem de Draâ Ben Khedda où est implantée l’unité à laquelle sont rattachés les établissements de la localité. Sachant le trajet qui sépare les deux contrées, et connaissant le mode de fonctionnement des UDS, avec le déplacement, soit des scolarisés ou des équipes médicales, il est facile d’imaginer toutes les difficultés inhérentes au bon suivi médical pour les élèves de la circonscription. Il est peut-être temps de penser à l’implantation d’une unité ne serait ce que dans l’enceinte d’un des collèges, d’autant plus que, soutient-on, la possibilité existe.

Le chantier du lycée à la traîne

Entamés depuis juin 2008, les travaux pour la réalisation du lycée de Tirmitine sont à la traîne. En effet, le chantier n’avance que « timidement ». La commune souffre énormément de l’inexistence d’établissement du cycle secondaire dans la région. La DLEP, direction à laquelle est échu le projet, doit donner un coup de pied dans la fourmilière, car le besoin se fait vraiment sentir. Même si l’APC a fait l’effort d’assurer, quotidiennement et gratuitement, le transport des lycéens, ces derniers souffrent le martyre à cause de tous ces déplacements et voient leur scolarité sérieusement perturbée par cet état de fait. Pour rappel, les collégiens de la commune, ayant décroché leur accès aux études secondaires, se voient contraints de s’inscrire à Maâtkas, Tizi-ouzou ou Draâ Ben Khedda, selon la proximité de leurs habitations

Les ex-locaux de la garde communale annexés par l’APC

L’exiguïté du siège de l’APC de Tirmitine a, un certain moment, fait des misères aux fonctionnaires et aux responsables de celle-ci. La délocalisation de la garde communale et son transfert vers un autre lieu, a permis à tout le monde de «respirer», puisque ces locaux ont été récupérés par la commune pour y domicilier ses services techniques. Ceux-ci étaient «parqués», auparavant, au rez-de-chaussée, à cotés des services sociaux, de l’état civil et bien d’autres services. Ce qui rendait les conditions de travail très difficiles. Ceci dit, le siège de l’APC n’en a pas fini avec le problème d’exiguïté et nécessite encore une extension.

S.A

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