Des ralentisseurs SVP !

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Ce boulevard s’étend sur 1 km le long de la nouvelle ville de M’Chedallah. Il a été inauguré l’année passée en fanfare par les autorités locales et cela après avoir subi des blocages à plusieurs reprises par des propriétaires de terrains limitrophes, qui se sont opposés et ont refusé à ce que l’ouvrage ne piétine sur des terrains agricoles composés en majorité d’oliveraies. Donc, la mise en service de ce tronçon à double voies de surcroît, a été opérée de manière précipitée sous la pression des riverains en raison de la répercutions des travaux qui provoquaient d’énormes désagréments tel que la boue en temps humide et la poussière en temps sec. En parallèle à d’énormes embouteillages sur ce boulevard qui est en fait un tronçon de la RN30, l’un des plus importants axes du trafic routier de la région. Sans s’étaler à nouveau sur plusieurs anomalies constatées sur cet ouvrage, il est impératif de souligner que des milliers d’écoliers fréquentant le CEM Amrouche Mouloud et l’école primaire Amarene Aïssa dont les deux portails d’entrée donnent sur ce boulevard, n’y sont séparés que par un trottoir de 5m. Le danger se caractérise par l’absence totale de ralentisseurs pour réduire les risques d’accidents et dissuader les nombreux chauffards de transformer leurs grosses cylindrées en broyeurs de chaire humaine en franchissant ce boulevard large, plat et en ligne droite, à une vitesse exagérée. A l’extrémité sud de ce boulevard, se situe le sinistre carrefour d’Oughazi qui constitue l’un des points noirs de la Wilaya en matière d’accidents de circulation, en battant tous les records sur le volet dégâts corporels et matériels. Ce que personne ne peut nier, est le fait que les véhicules qui empruntent ce boulevard sinistrement modernisé sont à l’origine de 80% des accidents survenus au niveau de ce tristement célèbre carrefour d’Oughazi. Un fait vérifiable au niveau de l’unité de la protection civile ou de la brigade de gendarmerie de M’Chedallah qui détiennent des statistiques détaillées de cette hécatombe qui se produit à longueur d’année, au niveau de ce point noir qui constitue un piège inévitable pour les usagers. Ce malheur constat autour de ce boulevard ne semble préoccuper aucun des nombreux organismes étatiques directement concernés par la sécurité routière, celle des riverains de la nouvelle ville et des écoliers en particulier, dont les parents restent bizarrement muets devant ce danger réel qui guette leur progéniture.

Oulaid Soualah

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