Trik daïra, partant de la principale rue Si Lakhdar, ne parvient pas assez souvent à satisfaire les usagers, surtout avec le lancement du chantier de construction de la nouvelle direction des impôts au bout de cette route, recevant sans cesse des camions et des engins. A tel point qu’il a fallu la présence d’agents de l’ordre pour régler la circulation. C’est difficile de se frayer un chemin aux heures d’intense activité des voitures car, sur sa gauche, Trik daïra accueille l’agence foncière, la BDL, et bien d’autres organismes étatiques dont les employés véhiculés stationnent aux abords des trottoirs. Sur la droite, une entreprise exécute quelques travaux de finition sur la place publique comprenant la stèle érigée au chalet Si Lakhdar. Tout cela, rien que pour décrire la forte sollicitation de la route par les automobilistes. Ces derniers jours, les responsables concernés ont jugé bon d’interdire le stationnement sur les lieux ailes de la rue pour diminuer un tant soit peu les étranglements quotidiens. En même temps, les parkings exploités par les jeunes du quartier ne sont plus autorisés. «Même le parking situé derrière la place publique n’active plus», dit un commerçant du quartier. Pour lui, la suppression des parkings sur Trik daïra, mesure décidée par l’administration est trop sévère : «Ils sont pris en charge par les jeunes du hay». Par ailleurs, il semble que la nouvelle réglementation n’est ni à son avantage, ni à l’avantage des commerces voisins. Au contraire, dès son entrée en vigueur, celle-ci a eu des répercussions négatives sur le business, explique-t-il «Nos livreurs ne trouvent plus où stationner». Les agents de l’ordre en tout cas, font plusieurs rondes dans la journée pour veiller à l’application de la décision, quand ils quittent les lieux, pour un moment, des conducteurs en profitent pour se garer.
A. Chérif.

