Béjaïa : Les paramédicaux ont marché hier

Partager

Plus d’une centaine de paramédicaux des hôpitaux d’Amizour, Béjaïa et Aokas ont marché dans la journée d’hier à Béjaïa, pour protester contre le retard fait pour la mise en application de leur statut particulier et du régime indemnitaire.

Donc, c’est à l’appel de la section syndicale de l’hôpital d’Amizour, affiliée au SNAPAP, que cette marche a eu lieu malgré la non délivrance de l’autorisation par les services compétents de la wilaya.

Partie du siège de la direction de la santé et de la population jusqu’au siège de la wilaya, cette marée humaine y a observé un sit- in, rejointe par des délégués de certains syndicats autonomes et par le président de l’APW qui les ont soutenus pour l’aboutissement de leurs revendications.

« Nous n’avons fait appel qu’aux délégués syndicaux pour ne pas pénaliser les malades. Par cette marche, nous voulons maintenir la pression sur la direction de la Fonction publique et le ministère de tutelle pour qu’ils fassent vite car nous avons marre de cette longue attente qui dure depuis quatre années » dira N. Touati, secrétaire général de la section syndicale de l’hôpital d’Amizour. Il soulignera aussi que si le corps paramédical est maltraité c’est tout le secteur de la santé qui sera ruiné. Cette action de rue sera suivie, selon ce dernier, par d’autres actions plus importantes si les autorités persistent à prolonger cette attente. Les paramédicaux se disent mobilisés pour l’après promulgation du statut car ils sont convaincus qu’il y aura beaucoup de mécontentements car le corps du paramédical se compose de pas moins de 24 spécialités du fait qu’ ils ne seront pas tous satisfaits des nouvelles mesures. L’appel des membres de la section syndicale de l’hôpital d’Amizour a été quelque part entendu par leurs confrères de Béjaïa et Aokas, lesquels ont rejoint le mouvement pour conjuguer leurs efforts pour une cause commune, à savoir, faire aboutir l’officialisation en urgence de ce fameux statut particulier ainsi que le régime indemnitaire.

A. Gana

Partager