Une fois de plus, le bilan des dégâts occasionnés par les dernières rigueurs climatiques ne cesse de s’alourdir, cinq classes préfabriquées au CEM Chaïb-Ahmed de la commune de Zekri sise à 37 km du chef-lieu de daïra d’Azazga. Dès lors, l’analyse des procédures a trouvé son champ naturel où le directeur de l’établissement s’est trouvé contraint d’exploiter les laboratoires pour que les élèves puissent suivre régulièrement leur programme scolaire, même si cela n’incombe pas aux normes pédagogiques. Pour rappel, ledit CEM est constitué de 11 classes, seules 06 ont été épargnées, et compte plus de 550 collégiens dont 200 sont des demi-pensionnaires qui, de par leur mélancolie, ne savent pas comment exprimer leur dédain. “La région a tant souffert des affres du terrorisme et si ces classes n’ont pu résister au poids de la neige abattue sur leur toit, c’est parce qu’elles étaient, suite à une incursion terroriste, partiellement incendiées et aucune réparation n’y a été effectuée.” selon un citoyen écœuré par cette catastrophe. “Un souvenir ineffaçable qui a marqué tout le personnel. C’était un acte barbare qui a traumatisé quelques élèves” nous a confirmé un fonctionnaire.De ce fait, le directeur de cet établissement, frustré de son attente, a interpellé les autorités locales ainsi que le directeur de l’éducation de Tizi Ouzou qui a, de son côté, engagé une commission pour enquêter, contrôler et gérer le budget destiné à la construction de nouvelles classes.
Rabah Kareche